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Audiences au premier ministère : Tertius Zongo reçoit des entrepreneurs et des jeunes

Publié le mercredi 21 janvier 2009 à 23h25min

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Le Premier ministre, Tertius Zongo a reçu, dans la matinée du mercredi 21 janvier 2009, les nouveaux membres du Conseil d’administration de la Maison de l’entreprise ainsi que le bureau du Conseil national de la jeunesse du Burkina Faso.

Les nouveaux membres du Conseil d’administration de la Maison de l’entreprise conduit par son président Birahima Nacoulma sont allés rendre une visite de courtoisie au Premier ministre. "La Maison de l’entreprise a procédé au renouvellement de son organe de direction que nous sommes venus présenter au chef du gouvernement et recueillir ses conseils", a confié M. Nacoulma à sa sortie d’audience.

Aussi a-t-il poursuivi : "Le Premier ministre Tertius Zongo nous a exprimé sa satisfaction et nous encourage à poursuivre sur la voie de l’excellence". Birahima Ouédraogo est à la tête d’un conseil d’administration de douze membres. Avant les entrepreneurs, Tertius Zongo a d’abord reçu le bureau du Conseil national de la jeunesse (CNJ) qui compte dix neuf membres.

Selon son président, Adam Boris Ouédraogo, ils ont présenté au Premier ministre les objectifs du CNJ et lui ont témoigné leur disponibilité à travailler pour l’épanouissement de la jeunesse du Burkina Faso. Le CNJ a pour objectifs de "représenter l’ensemble des organisations de jeunesse, la jeunesse du Burkina Faso. Travailler à la promotion des valeurs citoyennes et à l’émergence d’un type nouveau de jeunes, conscients que le développement du pays des Hommes intègres doit passer par eux".

Constitué à l’issue de la création du CNJ le 2 décembre 2008, le bureau a un mandat de trois ans avec un projet phare dénommé "Fasofier". "A travers ce projet, nous allons échanger avec la jeunesse pour lui faire partager les principes cardinaux de la République et défendre des valeurs telles que l’intégrité", a expliqué le président du CNJ. Il a laissé entendre que "Le Premier ministre nous a rassurés de son accompagnement et nous espérons sans doute qu’avec son soutien nous concrétiserons de fort belles ambitions avec la jeunesse".

La délégation du Conseil national de la jeunesse était accompagnée par le ministre de la Jeunesse et de l’Emploi, Justin Koutaba.

Bachirou NANA

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 22 janvier 2009 à 13:07, par Jean-luc En réponse à : Audiences au premier ministère : Tertius Zongo reçoit des entrepreneurs et des jeunes

    Brahima Nacoulma et Brihima Ouedraogo Je suppose que c’est la meme personne ! Un peu de rigeur !!

  • Le 23 janvier 2009 à 12:07, par Yam nê yam En réponse à : Audiences au premier ministère : Tertius Zongo reçoit des entrepreneurs et des jeunes

    Un des dangers qui guette la démocratie au Burkina, c’est qu’on joue avec les mots et qu’on ne leur donne pas le sens qu’ils ont.

    C’est le cas quand le fameux CNJ (conseil National de la jeunesse) qui s’attribue une fonction de représentation des organisations de jeunesse et la jeunesse du Burkina. Comment comprendre qu’en démocratie des organisations de nature associative ou des personnes qui n’ont pas été élues au suffrage universel, puissent représenter une catégorie universelle (tous les hommes, toutes les femmes ou tous les jeunes dans le cas du CNJ) de la nation. Que le CNJ s’engage à œuvrer au service et à la défense des intérêts de toute la jeunesse burkinabè, cela peut se comprendre : cela fait partie des rôles de la société civile. Mais quant à représenter tout ou partie de la nation et de ses intérêts, c’est une fonction politique qui revient aux élus (dont les conseillers municipaux, maires, chef de l’État...) et particulièrement aux députés réunis dans l’Assemblée Nationale qu’on appelle aussi la Représentation Nationale. Il conviendrait donc de contester et de retirer au CNJ l’attribut de représentation de la Jeunesse Burkinabè car une organisation de type association ne peut représenter que ses propres membres qui lui donnent mandat pour agir et parler en leur nom. Sinon, il faudrait intégrer le CNJ à la Représentation Nationale pour être membre de l’Assemblée nationale au même titre que les députés élus.

    Nous sommes dans le même type de contradiction que le cas de la FEDAP-BC qui revendique un statut d’organisation apolitique de la société civile alors qu’elle se donne un but politique (soutenir le projet politique du président Blaise Compaoré) qui, par nature, relève plutôt de la fonction des parties politiques.

    Tout cela pour dire que si nous n’apprenons pas à distinguer les choses et à les désigner telles qu’elles sont, nous aboutirons toujours à quelque chose qu’on appellera démocratie et qui ne l’est pas en réalité. A chacun son rôle ! Que ceux qui veulent faire de la politique le fassent en disant clairement qu’ils le font. Cela évitera que ceux qui veulent uniquement défendre des intérêts précis (par exemple la cause des jeunes ou celle de la paix ou du développement) dans un engagement citoyen ne se retrouvent embarqués dans structures biaisées et/ou intentionnellement trompeuses qui les mettent à la disposition des politiciens.

    C’est une question de clarté dans la nature des engagements que chacun choisit librement en connaissance de cause.

  • Le 23 janvier 2009 à 14:23, par Une lectrice En réponse à : Audiences au premier ministère : Tertius Zongo reçoit des entrepreneurs et des jeunes

    Merci M. Yamneyam pour votre sens de la pedagogie - ce qui est tout a fait instructif et donc constructif.
    Bon courage et merci pour cette disponibilite !

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