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Progosa au Burkina : "Nous ne nous sommes pas trompés de pays"

Publié le lundi 5 juillet 2004 à 08h17min

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L’on se rappelle qu’au mois de février 2004, le président du groupe espagnol Progosa investment S.A, spécialisé notamment dans les projets d’infrastructures portuaires, M. Jacques Dupuydauby, avait séjourné chez nous au Burkina Faso ; et cela dans le cadre du projet de construction de deux ports secs à Bobo-Dioulasso et Ouagadougou. Le jeudi 1er juillet 2004 il est revenu pour une présentation dudit projet finalisé.

Dans sa mission de gestion de projets d’infrastructures portuaires tout en participant au développement des ports de la côte ouest-africaine et de l’Afrique du Centre, le groupe espagnol Progosa avait rencontré en février 2004 les autorités gouvernementales du Burkina Faso, les chargeurs et autres transporteurs ; en vue d’examiner les conditions de pré et de post- acheminement des marchandises.

A la tête d’une forte délégation de membres du conseil d’administration, de collaborateurs et d’experts de négoce entre l’Espagne et les pays sous-développés, M. Jacques Dupuydauby est ainsi arrivé au Burkina avec le projet des deux ports secs à r construire à Bobo-Dioulasso et Ouagadougou. Dans un premier temps, il s’est agi de présenter le projet finalisé au chef de l’Etat, le président Blaise Compaoré, qui, de l’avis du président du groupe Progosa, a validé l’idée.

Le vendredi 02 juillet, ce fut une rencontre avec les acteurs économiques de notre pays, les banquiers et le commissaire de l’Union économique et monétaire de l’Afrique de l’Ouest (UEMOA) M. Frédéric Korsaga, des personnes qui, toutes, ont adhéré au projet, qui constitue, de loin, un important moyen de promotion des échanges entre les pays du Nord en général et l’Espagne en particulier, avec le Burkina Faso.

"Le projet retient l’attention des Burkinabè"

Les ports secs qui constituent des infrastructures naturelles ou artificielles aménagées pour l’embarquement et le débarquement des passagers et du fret, seront pour notre pays un moyen important développement du trafic avec les différents pays disposant de façade maritime, à travers ces compagnies d’import-export nationales. "Nous ne nous sommes pas trompés de pays, car le projet retient l’attention des Burkinabè", a indiqué M. Jacques Dupuydauby, qui pense que le Burkina Faso à travers son gouvernement nourrit bien cette volonté de voir se réaliser le plus tôt un projet si porteur, dont le coût est estimé à quatre (4) milliards de F CFA pour les deux ports secs.

Par ailleurs au cours de cette visite de trois jours clôturée par une conférence de presse le samedi 03 juillet 2004 à l’hôtel Silmandé, l’on a appris que le groupe Progosa ouvrait son capital à hauteur de quarante-neuf (49%) pour cent à d’éventuels actionnaires burkinabè. Toute chose qui participe d’une volonté dudit groupe de tisser de véritables liens de partenariat avec le Burkina Faso, tout en mettant un point d’honneur sur la prise en compte des intérêts locaux, notamment l’intensification des échanges commerciaux associant les opérateurs économiques burkinabè.

Avant de quitter notre pays, les hôtes arrivés d’Espagne ont pris rendez-vous pour la fin de cette année 2004, où l’on aura affaire à une présentation plus ample des grands axes du projet ; et cela aussi grâce à M. Vincent Causta, directeur régional du groupe Progosa de l’Afrique de l’Ouest, à pied-d’œuvre pour l’aboutissement de ce projet si cher à tout le peuple burkinabè.

Philippe Bama
L’Observateur

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