« Le président Blaise Compaoré s’est engagé à trouver des solutions aux problèmes burkinabè depuis son accession au pouvoir en 1987 et il s’est vraiment dévoué pour la paix, la réconciliation et le dialogue comme moyens de résolution politique des querelles, des conflits et des crises.

C’est pour moi un grand plaisir et un grand honneur d’annoncer qu’en reconnaissance de ses multiples actions exemplaires concernant le développement, la démocratie, la stabilité politique et la paix au Burkina, sa remarquable contribution à la promotion de l’intégration régionale et la paix en Afrique de l’Ouest, en particulier à la médiation inter-togolaise, au dialogue et à l’Accord de Ouagadougou qui a scellé la paix en Côte d’Ivoire, URI-Afrique décide de lui décerner le prix africain de la paix ». C’est par ces termes que l’ambassadeur, Mussie Haïlu, représentant régional de URI pour l’Afrique, a expliqué la décision de son organisation de distinguer le président du Faso.

Pour lui, « la paix est universelle mais sa réalisation n’est pas aisée ». Il en faut beaucoup, précise t-il, pour assurer une paix durable sur cette terre.
« Sans bonne gouvernance, aucune somme d’argent, pas même la charité ne peuvent nous conduire sur le chemin de la prospérité et de la paix », soutient, du reste l’ambassadeur Haïlu.

Il pense également qu’il faut en plus de la bonne gouvernance, un leadership fort, visionnaire dans la gestion du pays, un espace démocratique, une stabilité politique et une culture de la paix pour parvenirà la paix.

Toute chose que, estime l’ONG URI, le président Blaise Compaoré a su impulser dans son pays et même au-delà, sur le plan international.
« Sous le leadership dynamique du président Compaoré, le Burkina Faso a réussi à construire une démocratie qui garantit les libertés d’opinion et le respect des droits de l’homme et de la femme, à promouvoir la liberté et la pluralité des médias, à construire une économie libérale, à établir une justice sociale avec une juste redistribution des bénéfices de la croissance, à réaliser des progrès louables dans le domaine du développement des infrastructures sociosanitaires, éducatives et hydrauliques… », note t-on à URI.

URI qui salue également les progrès accomplis par le Burkina dans l’amélioration du climat des affaires, la promotion des jeunes et des femmes ainsi que la création d’un environnement favorable à l’émergence d’une société civile performante. L’organisation de la Journée nationale de pardon est, en outre, bien appréciée de l’ONG mondiale qui relève un rayonnement grandissant du Burkina sous l’action de Blaise.

A travers son prix, l’ONG Initiative interconfessionnelle pour la promotion de la paix honore alors l’action d’un homme et sa détermination à instaurer « une culture de la paix, de la réconciliation et de l’harmonie dans son pays et dans la sous-région ».

En décernant à Blaise Compaoré ce prix constitué de deux médailles, un tableau, un trophée et d’une plaque gravée, URI, reconnaissante, veut encourager et susciter l’émergence d’autres modèles et artisans de paix en Afrique et dans le monde, en général.

Avant le président Compaoré, les présidents Pierre Nkurunziza du Burundi, Armando Guebuza et Joaquim Chissano, tous deux du Mozambique ainsi que Girma Woldegiorgis de l’Ethiopie avaient vu leurs efforts pour le retour de la paix et de la démocratie dans leurs pays, récompensés par URI.

Autre personnalité à inscrire son nom au palmarès de ce prestigieux prix, nous avons Alphonso Dhjakama, président du RENAMO, Mozambique et au titre des organisations, on peut citer la Commission Unité et Réconciliation nationale du Rwanda.

Pour mémoire, l’ONG « United Religions Initiative » a vu le jour en 2000 à San Francisco aux Etats-Unis d’Amérique. Elle regroupe plus de 100 associations confessionnelles dans 70 pays à travers le monde. Représentée officiellement à l’ONU et à la Commission économique pour l’Afrique à Addis Abeba (Ethiopie), URI est très engagée dans la promotion de la paix, la résolution des conflits, le développement économique, la santé, l’écologie et l’éducation.

Victorien A. SAWADOGO (visaw@yahoo.fr)

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