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DAFANI S.A - SIAO : "Il n’y avait rien de frauduleux"

Publié le jeudi 27 novembre 2008 à 01h15min

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Ceci est un droit de réponse de DAFANI S.A., suite a l’interview du Commissaire général du SIAO, parue dans le quotidien Le Pays du lundi 17 novembre 2008. La Société indique qu’elle maintient son action en justice contre le SIAO.

Dans son interview accordée au journal Le Pays du lundi 17 novembre 2008, Monsieur Jean Claude Bouda, Commissaire général du SIAO, affirme : "Cette société (parlant de DAFANI) nous avait adressé une demande pour un stand et nous leur avions fait comprendre que ce n’était pas possible, parce que le SIAO n’est pas une manifestation de promotion d’industries. Elle pouvait prendre part au Salon en tant que sponsor, mais DAFANI nous a fait savoir qu’elle est une jeune société et ne peut pas débourser 50 millions de F CFA pour être sponsor officiel ".

Nous joignons à ce courrier la réponse du Commissaire général du SIAO à notre lettre de demande de stand qui, elle-même, faisait suite à la lettre d’invitation au SIAO 2008 (N° 08/0249/SIAO/DG du 20 mai 2008 adressée par lui au Directeur général de DAFANI S.A. Je vous prie, en ma qualité de Directeur Commercial et Marketing de DAFANI S.A., chargé de la Communication externe de la société, de bien vouloir publier également cette lettre du SIAO. Nous laissons le soin aux lecteurs et à l’opinion publique d’apprécier les arguments avancés dans la réponse à notre demande de stand par rapport à ceux présentés dans l’extrait de l’interview ou encore par rapport à ceux avancés par les collaborateurs de Monsieur Bouda quand ils nous demandaient de quitter le SIAO, c’est-à-dire le contrat d’exclusivité signé par le SIAO avec une autre société de boissons.

Par ailleurs, Monsieur Bouda a souvent répété que DAFANI S.A. a triché pour être au SIAO et a été victime de sa propre tricherie. Nous avons invité l’Association interprofessionnelle de la mangue du Burkina (APROMA-B), d’ailleurs interpellée par Monsieur Bouda lui-même dans un autre article, à rétablir la vérité sur les circonstances de la présence de DAFANI, un de ses membres, sur son stand au SIAO ; lesquelles circonstances n’ont absolument rien de frauduleux. Quand ce sera chose faite, nous aviserons sur ce point. Avant de terminer, je souhaiterais clarifier deux points :

- D’abord, j’ai effectivement eu, dans la nuit du dimanche 2 novembre 2008, un bref échange avec Monsieur Bouda suite à deux visites de ses collaborateurs nous demandant de quitter le stand. Il m’a alors donné rendez-vous pour le lendemain. Mais après son départ du SIAO, nous avons encore reçu la visite de Madame Delphine Sabourault et de Monsieur Lassané Kaboré de la commission d’attribution des stands avec 4 policiers armés nous demandant de quitter les lieux d’ici trente minutes.

C’est cette dernière visite qui explique le fait que nous soyons allés voir ces deux collaborateurs de Monsieur Bouda, avec notre PCA, malgré le rendez-vous prévu pour le lundi. Justement, toute la matinée du lundi nous avons attendu Monsieur Bouda qui était à une assemblée générale, jusqu’à ce que à 14h nous recevions la visite de Madame Sabourault et de Monsieur Kaboré, accompagnés d’une dizaine de policiers armés pour la saisie de nos produits et équipements de décoration, et ce malgré la suspension des dégustations au niveau du stand (en attendant le rendez-vous) et sans que nous ayons pu rencontrer Monsieur Bouda.

- Ensuite, en ce qui concerne les accusations directes et personnelles portées à l’encontre de notre PCA, j’étais présent lors des échanges avec Madame Delphine Sabourault et Monsieur Kaboré Lassané. En aucun moment Monsieur Oula Traoré n’a tenu les propos qui lui sont attribués et ce malgré l’indignation qu’il a manifestée et que nous partagions, suite aux propos de Madame Delphine Sabourault. Cette dame qui s’est particulièrement acharnée contre nous. Devant la preuve qu’il y avait bien d’autres boissons sur le site et dans le même pavillon, elle nous a répondu en ces termes : "Peu importe, nous sommes libres de recevoir qui nous voulons au SIAO, et c’est DAFANI que nous ne voulons pas voir".

En fait de propos sur les entreprises de l’Ouest, c’est plutôt Monsieur Demba Fofana, ami du PCA présent lors des échanges qui, au moment de prendre congé de nos interlocuteurs, a conseillé Monsieur Kaboré globalement en ces termes : "Faites attention à ce que vous faites. DAFANI est un important projet, porteur de grands espoirs. Les gens pourraient interpréter vos actes comme vous-mêmes ne le pensiez pas. L’usine est située dans l’ouest du pays et des gens pourraient donner d’autres interprétations".

L’esprit de ces propos, comme on le constate, n’a rien à voir avec ce qui est présenté aujourd’hui. Notre PCA, qui avait déjà quitté la salle, n’a même pas dû entendre ce conseil et c’est moi qui, plus tard, lui ai expliqué d’où pouvait venir la confusion. Bref, actuellement absent du pays, il lui appartiendra de prendre ses responsabilités face au renouvellement des accusations contre sa personne et certainement qu’il le fera. Peut-être qu’avec un peu de mémoire, de courage ou d’honnêteté, les collaborateurs de Monsieur Bouda pourront rectifier le rapport fait à ce dernier.

Evidemment, s’ils ont sciemment menti pour lui communiquer leur aigreur, !, il y a peu de chance qu’ils se dédisent pour contredire leur patron qu’ils auront induit en erreur. Ce serait bien regrettable pour des gens qui affirmaient "nous comprendre" à la fin de notre discussion. Pour notre part, nous maintenons notre action en justice pour le préjudice moral et financier (les atteintes à notre image de marque et les opportunités d’affaires manquées) subi par la société suite au scandale que nous avons vécu au SIAO 2008.

Pour DAFANI S.A., Le Directeur Commercial et Marketing chargé de la Communication externe

TRAORE Aboubacar

Le Pays

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