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Journées de l’entrepreneuriat burkinabè : Une opportunité de brassage économique

Publié le vendredi 14 novembre 2008 à 04h40min

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Depuis le 11 novembre 2008, la Maison de l’entreprise du Burkina Faso et ses partenaires organisent une série d’activités entrant dans le cadre de la troisième journée des l’entrepreneuriat burkinabè dont le thème : « Promouvoir l’entreprenariat par un suivi efficace des nouvelles entreprises ». Après deux conférences sur lesquelles nous reviendrons, le Salon Entreprendre au Faso (SEFA) a ouvert ses portes hier jeudi 13 novembre sur le site du SIAO.

C’est en fondant la décision sur les appréciations positives formulées par les participants aux éditions antérieures, que le pari a été respecté cette année d’organiser les Journées de l’entrepreneuriat burkinabè (JEB). Ce salon, qui s’est ouvert dans une salle du SIAO superbement décorée, met en relation directe d’affaires 505 porteurs de projets inscrits et 37 institutions financières et non financières. Au total, les projets présentés concernent 12 secteurs de notre économie et indiquent des besoins de financement de plus de 29 milliards de FCFA.

Pour le directeur général de la Maison de l’entreprise du Burkina Faso, Issaka Kargougou, ces journées poursuivent un triple objectif, à savoir créer un espace d’information fertilisée et de stimulation du développement des affaires par la mise en relation directe entre les porteurs de projets et les structures de financement et d’accompagnement, offrir un cadre d’expression et d’échanges sur des thématiques intéressant la vie des affaires et enfin reconnaître le mérite des opérateurs économiques et de leurs partenaires.

L’affaire des JEB étant de développer les affaires du secteur privé, il a déclaré qu’il nourrit l’espoir que ce salon comble les attentes de tous et favorise la création de nouvelles richesses économiques dans notre pays.

Quant au secrétaire général du ministère du Commerce, de la Promotion de l’entreprise et de l’Artisanat, Jean-Claude Bicaba, qui avait à ses côtés le président de la Chambre de commerce, coparrain, Oumarou Kanazoé, il n’a pas manqué de louer cette belle initiative qui a pour but d’accompagner le développent des affaires dans notre pays. Selon lui, le thème est important, car il importe de se poser la question légitime de ce que deviennent les 5000 entreprises, qui sont officiellement créées par an dans notre pays.

En attendant les résultats de l’étude sur la survie des entreprises, il a dit qu’ils savent tous que les nouvelles entreprises sont exposées au risque de fermeture précoce en raison de la fragilité des moyens de départ, des difficultés d’accès au marché des capitaux et aux débouchés commerciaux, du coût élevé des opérations d’installation et de la faiblesse des capacités de gestion des jeunes promoteurs.

« Tout comme le nouveau-né a besoin de soins familiaux et socio-éducatifs pour survivre, la jeune entreprise requiert une meilleure attention des partenaires du secteur privé », a-t-il ajouté.

Le représentant du ministre a indiqué qu’il est donc du devoir de tous les acteurs d’assurer aux nouvelles entreprises une offre qualitative et quantitative en service d’appui. Pour terminer, il a préféré laisser chacun se questionner sur cette problématique importante, mais souhaite que la réponse soit porteuse d’un engagement supplémentaire en faveur des nouvelles entreprises.

Justin Daboné

L’Observateur Paalga

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