Cérémonie de clôture du SIAO 2008 : SIAO 2008 : Ce n’est qu’un au revoir…
Pour les férus de la fête de l’artisanat africain, tout est allé très vite. La clôture officielle du XIe Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO), le samedi 8 novembre 2008, à Azalaï hôtel Indépendance, a semblé surprendre plus d’un. Et pourtant il fallait se résoudre à plier bagage. Naturellement ce n’est qu’un au revoir, puisque rendez-vous est pris pour 2010, dans deux ans donc.
Le ministre de la Promotion de la femme, Céline M. Yoda/Konkobo, a représenté la première Dame à la cérémonie de clôture du XIe Salon. A ses côtés, le ministre du Commerce, de la Promotion de l’entreprise et de l’Artisanat, Mamadou Sanou, la marraine des éditions du SIAO, Alizète « Gando » Ouédraogo, entre autres personnalités.
Au programme de la soirée qui s’annonçait féerique, des animations musicales, humoristiques, un défilé de mode de stylistes burkinabè (notre compatriote François Ier qui réside en France), congolais et malgache, et bien entendu la remise officielle de prix à ceux des exposants que le palmarès du SIAO 2008 a bien voulu désigner comme les meilleurs lauréats de l’édition qui s’achève.
Le buffet ouvert, les invités pouvaient alors, tout en savourant les délices de la table, apprécier les prestations d’artistes musiciens comme Ahmed Smani, Bill Aka Kora, Tall Moutaga et le AFUNI… Des récompenses pour leurs talents, des artisans en ont eu a foison (voir palmarès). Le président du Faso, à lui seul, a offert trois prix dont le premier, d’une valeur de 2 500 000 f cfa, est revenu à la Côte d’Ivoire.
La manifestation aurait tenu toutes ses promesses, n’eût été les problèmes organisationnels, imputables, il faut le dire, à l’exiguïté de la salle de conférences Sembène-Ousmane de Azalaï hôtel Indépendance, pour contenir le flot de convives venus très nombreux. La fausse note de la soirée a, en effet, été le manque de places assises qui a rendu confus nombre d’invités qui se sont retrouvés dans une situation très inconfortable.
Pendant qu’à l’intérieur on se bousculait pour poser ses fesses, dehors, c’était la lutte devant l’intransigeance des agents de la police, pour pouvoir accéder à la salle déjà engorgée. Les organisateurs, pour cette fois, ont été mal inspirés en lançant beaucoup d’invitations sans tenir compte du lieu qui devait accueillir les uns et les autres. Un espace comme celui du Mess des officiers, où a eu lieu, du reste, la clôture de la 10e édition, aurait fait l’affaire. Mais enfin… Le SIAO 2008, c’est bien fini. En attendant le point du Commissariat général du Salon, les regards sont, à présent, tournés vers 2010 pour relever d’autres défis… ensemble.
Cyr Payim Ouédraogo & D. Evariste Ouédraogo
L’Observateur Paalga