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Ambiance au niveau des stands : Faire coûte que coûte

Publié le vendredi 7 novembre 2008 à 01h25min

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A 48 heures de la clôture de la 11e édition du SIAO, l’ambiance devient de plus en plus phénoménale devant les stands d’exposition. On agresse plus les visiteurs ou on les séduit avec des paroles pleines de courtoisie sur la qualité de son œuvre exposée. Hier matin, nos interlocuteurs tunisiens, malgaches, burkinabè, satisfaits de leur participation au Salon, comptent faire le plein du compteur avant la fermeture, qui interviendra le dimanche 9 novembre 2008.

Au pavillon jaune, dans le stand « Parfums d’orient » du Tunisien Tahar Aoudi, des objets exposés (parfums, colliers, foulards, dattes, etc. et des spécialités culinaires) attirent de nombreuses personnes surtout la gent féminine. Une dame accompagnée de son fils s’approche de l’étal en s’intéressant à un collier, le vendeur lui dit 18 000 FCFA, puis descend à 15 000 FCFA. La cliente promet de revenir. Ils sont nombreux les clients qui font cette promesse de repasser.

C’est ce que nous confient également les Malgaches Mickaël Razafi-Harivony et Tinà Razafy heureux de participer pour la première fois au Salon. Leurs produits faits à partir de cornes retiennent l’attention des visiteurs. Satisfaits de l’organisation, Mickaël et Tinà louent le bel accueil et l’hospitalité du peuple burkinabè. « S’il vous plaît, dites-le dans votre journal », insistent-ils d’ailleurs.

Revenons au stand tunisien, où pratiquement les promoteurs retrouvent leurs clients de l’édition de 2006 qui étaient à la recherche de leurs parfums. Joie pour Tahar Aoudi, qui a tenu à faire découvrir cette fois-ci au public les dattes de son pays. Satisfait lui aussi, il n’en finit cependant pas d’en vouloir à une compagnie aérienne de l’Afrique du Nord d’avoir bousillé une bonne partie de ses produits en l’abandonnant sous la pluie. En plus de cela, ladite compagnie a accusé un retard dans la livraison de ses marchandises. Ecœuré, il jure de ne plus voler avec cette dernière.

S’agissant du SIAO, il déplore la fermeture du Salon à 20h00. « A cette heure, on nous dit de commencer à fermer alors que c’est en ce moment que les choses marchent pour nous ; il faut revoir ça », relève-t-il. Du côté du pavillon rouge, plus précisément, les femmes du Gulmu (région de l’Est du Burkina) exposent du miel de la zone et d’autres produits alimentaires, dont des épices bien emballées.

L’Association Misola laafi biiga de Fada N’Gourma développe le projet Misola pour lutter contre la malnutrition des enfants avec les ressources de notre pays. Ainsi, selon les exposantes, la farine Misola est un aliment complet répondant aux besoins nutritionnels des enfants. Les exposants de la cité de Yendabri, également, ne sont pas déçus en venant à cette édition.

C.P.O. & D.E.O.

L’Observateur Paalga

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