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Sida : Le Burkina Faso bénéficie du projet TAP

Publié le jeudi 1er juillet 2004 à 07h43min

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Le conseil d’administration de la Banque mondiale a approuvé une subvention de 60 millions de dollars de l’Association pour le développement international (IDA). C’est pour supporter le programme régional dont l’objectif est de favoriser l’accès gratuit au traitement du VIH-Sida dans les pays africains, notamment le Burkina Faso, le Ghana et le Mozambique.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) et la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA) vont apporter un appui pour les aspects techniques et de coordination du projet afin de favoriser le processus de l’apprentissage inter-pays.

Le Programme régional pour l’accélération du traitement du VIH-Sida (TAP) est le premier projet financé par la Banque mondiale se focalisant prioritairement sur le traitement du VIH-Sida en Afrique. La plupart des fonds IDA déjà alloués pour le financement du programme Multi-pays de lutte contre le Sida en Afrique (MAP) concernaient la prévention, les soins palliatifs et la prise de conscience. Le TAP a 3 composantes. La première d’un montant de 38,82 millions dollars, va financer les coûts directs des soins en cours et du programme de traitement du Burkina, du Ghana et de la Mozambique qui reçoivent respectivement 13,48, 9,86 et 15,48 millions de dollars.

La deuxième composante de 16,5 millions de dollars va renforcer les capacités institutionnelles en matière de soins et de traitement du VIH. Elle va aider les pays à affiner et à adapter leur politique nationale en matière de traitement en utilisant les standards de l’OMS. Par ailleurs elle renforcera les capacités de réponse des formations sanitaires, l’approvisionnement en médicaments de même que l’instauration d’un système efficace de suivi- évaluation, tout en faisant la promotion des échanges d’informations et des leçons apprises.

Charles OUEDRAOGO
Sidwaya
(Source : Communiqué de presse Banque mondiale)

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