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Djanguinaba Barro, président CCI/Bobo-Dioulasso : “Le barrage de Samendéni sera au centre de nos préoccupations”

Publié le vendredi 17 octobre 2008 à 02h18min

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Le président du CCI/Bobo-Dioulasso, Djanguinaba Barro

A 72 h de la 8e rencontre gouvernement-secteur privé qui se tient sous la présidence du premier ministre, Tertius Zongo, du 20 au 21 octobre 2008 à Bobo-Dioulasso, nous avons rencontré le président de la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) de ladite ville, Djanguinaba Barro. Cet opérateur économique burkinabé de renom se prononce sur l’organisation et leurs attentes par rapport à ce forum dont le thème est : “Décentralisation et développement du secteur privé : quelle synergie pour l’émergence d’un tissu économique local dynamique ”.

Sidwaya (S) : La 8e rencontre gouvernement-secteur privé commence le lundi 20 octobre prochain, êtes-vous prêts du côté de l’organisation quand on sait que ce forum se tient à Bobo-Dioulasso ?

Djanguinaba Barro (D.B.) : Nous sommes prêts et avons choisi cette année le ciné Sanyon de Bobo-Dioulasso pour abriter cette rencontre d’intérêt pour nous. Avec ce local, nous espérons accueillir près de 700 participants. Nous sommes également près pour accueillir le Premier ministre, Tertius Zongo, qui doit présider le forum et sa délégation.

Nous avons convenu d’un certain nombre de doléances. Parmi ces préoccupations, figure en bonne place la question du barrage de Samendéni. Il est bien vrai que le projet a été lancé en janvier 2008 par le président du Faso, mais on s’attendait à ce que les volets comme la culture maraîchère ou la pisciculture qui intéressent bon nombre d’opérateurs économiques soient immédiatement réalisables. Mais comme cela prend du temps, nous allons interpellé le gouvernement sur ce point afin qu’il nous donne des précisions.

Soulignons que ce barrage est une opportunité d’affaires pour nous. Au compte de nos nombreuses doléances, il y a aussi la baisse des impôts qui nous tient à cœur. Nous allons encore demander au gouvernement de faire un effort pour alléger les charges fiscales.

S. : Vous êtes donc prêts pour ce forum. Quelles sont les doléances que vous opérateurs économiques allez soumettre au gouvernement ?

D.B : Nous avons discuté entre nous pour accorder nos violons avant la rencontre.

S. : Personnellement, quelles sont vos attentes par rapport à ce face-à-face ?

D.B. : Je souhaiterais qu’au sortir de cette rencontre, le gouvernement essaie de revoir le traitement des demandes d’agréments qui est lent. Aussi, je voudrais que le gouvernement trouve des solutions aux doléances qu’on va lui soumettre.

Propos recueillis par Kader Patrick KARANTAO (stkaderonline@yahoo.fr)

Sidwaya

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