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Assistance à l’intégration : La bonne volonté de la Banque mondiale

Publié le mardi 29 juin 2004 à 08h15min

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En visite au Burkina Faso, la chargée des questions de l’intégration à la Banque mondiale (BM), Mme Marie Françoise Nelly, a donné une conférence de presse le jeudi 24 juin 2004 à 16 h. C’était au siège de la représentation de ladite Banque, en présence de plusieurs personnalités du monde des finances.

La Stratégie régionale d’assistance à l’intégration (SAIR) pour l’Afrique de l’ouest est une priorité donnée par la BM à l’intégration régionale en Afrique. Cette intégration concerne 15 pays d’Afrique occidentale dont le Burkina Faso.

La majorité d’entre eux vit dans la pauvreté absolue. Les dirigeants politiques de la région ont tiré les leçons du passé. L’intégration régionale est aujourd’hui au centre du débat politique et économique.

L’animation de ce débat se fait au sein de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de l’Union monétaire ouest-africaine (UEMOA). La BM a opté pour le renforcement de son soutien à la politique de nos gouvernants.

Une bonne volonté qui prend en compte les principaux défis de l’Afrique de l’Ouest, l’approche de la Banque en matière d’intégration régionale, la stratégie et les programmes pour l’Afrique de l’Ouest.

L’intégration, selon Mme Nelly, peut aider à surmonter la fragmentation, en :

- créant des marchés plus larges pour faire des économies d’échelle, en l’amélioration de la compétitivité des facteurs et la création de meilleures conditions de concurrence ;
- promouvant l’investissement privé régional et international ;
- accroissant la crédibilité des réformes et en créant des mécanismes empêchant des retours de politique…

Agir directement

Pour réussir son assistance, la BM formule une stratégie d’assistance à l’intégration régionale par sous-région, afin d’aligner les priorités de la Banque sur celles de la sous-région en matière d’intégration ; de renforcer la prise en compte de l’intégration dans les programmes des pays… Elle agit donc au niveau des pays membres et au niveau des activités transfrontalières.

L’aide aux pays membres se fait par la réalisation et le maintien de la stabilité macro-économique, l’adoption des politiques économiques convergentes, l’assurance et le respect des engagements régionaux…L’intégration régionale vise à appuyer la création d’un espace économique unifié et ouvert sur l’extérieur, à travers l’établissement d’un marché intégré : de biens, d’infrastructures, de services, de services financiers.

Les principes directeurs de la stratégie d’intégration régionale sont ;
- le respect de la solidarité : primauté aux programmes nationaux ;
- l’implication du secteur privé et de la société civile comme bénéficiaires clés dans les arrangements transfrontaliers ;
- la progression de façon pragmatique : couverture géographique et sectorielle, approfondissement institutionnel.

D. Evariste Ouédraogo
L’Observateur

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