Trafic ferroviaire : Le SLCB dénonce la "confiscation" de son outil de travail
Dans l’après-midi du 24 juin 2004, les militants du Syndicat libre des cheminots du Burkina (SLCB) étaient en sit-in à la Place Tiéfo Amoro (devant la gare ferroviaire) de Bobo-Dioulasso. Ils entendaient ainsi "attirer l’attention de l’opinion nationale sur la vraie nature des activités ferroviaires de SITARAIL", a précisé Dramane Diallo, secrétaire général adjoint aux révendications et porte-parole du SLCB.
"Les trains ont été cédés à des particuliers dans des conditions qui équivalent à une confiscation de notre outil de travail" .
Ce n’est pas la première fois que ce syndicat manifeste de la sorte. Devant le manque d’écho rencontré "pendant que les trains circulent", ses membres menacent de " faire en sorte qu’ils ne circulent plus au Burkina". Surtout que cela fait 20 mois que les cheminots sont sans salaire et ceux qui travaillent n’ont que des "petits contrats de quinze (15) jours". A la manifestation, il y avait de nombreuses pancartes aux slogans peu amènes vis-à-vis de leur employeur SITARAIL.
U. K
Sidwaya