Pour la première fois, les acteurs du secteur informel n’ont pas agi de façon informelle. A l’occasion d’une conférence de presse, le Bureau fédéral des associations du secteur informel (BFASI) a dévoilé des objectifs. Contribuer à l’instauration d’un cadre et d’un environnement favorables à la promotion sociale et économique des acteurs du secteur informel, établir avec les pouvoirs publics, le secteur privé et les organismes d’appui des relations bénéfiques, afin de promouvoir des actions au bénéfice de ses membres en particulier et du secteur informel en général. Et aussi, permettre au secteur informel de jouer pleinement son rôle dans le cadre de la lutte contre la pauvreté.

Pour y parvenir, le BFASI s’est structuré en bureau national, bureaux régionaux et bientôt en bureaux provinciaux. Ceux-ci s’attelleront à la formation de leurs membres. Et cela, en vue de leur permettre d’explorer les opportunités pouvant rentabiliser au mieux leurs activités.

Pour les responsables du BFASI, l’autonomie des organisations qui la composent, constitue sa philosophie. Chaque organisation garde son autonomie, mais contribue à la réalisation des actions communes pour des intérêts collectifs.

Porté sur les fonts baptismaux en janvier 2004, le BFASI, compte une quarantaine d’associations du secteur informel. Les acteurs du secteur informel sont ceux-là exerçant dans la restauration, la mécanique, l’artisanat et autres "petites activités génératrices de revenus’’.

Les acteurs du secteur informel entendent s’organiser pour améliorer la gestion organisationnelle et financière de leurs activités.

M. Abdoulaye Guillaume Nikièma, président du BFASI : "permettre au secteur informel de jouer pleinement son rôle dans le cadre de la lutte contre la pauvreté est l’un des objectifs principaux’’.

Sidwaya