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Léonce Diarra : “Il faut faire un bilan à la fin de chaque édition du SITHO“

Publié le vendredi 26 septembre 2008 à 12h51min

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Ils sont nombreux les acteurs impliqués dans l’organisation du Salon International de l’Hôtellerie et du Tourisme (SITHO). Parmi eux, l’Association des Professionnels du Voyage et du Tourisme du Burkina. Le premier responsable nous livre ici son sentiment sur le salon.

Lefaso.net : Quels sont les objectifs visés par votre association ?

Léonce Diarra : L’association des Professionnels du Tourisme a pour objectif, de créer un cadre de rencontre entre les acteurs du secteur, de défendre les intérêts des acteurs et de promouvoir le tourisme au Burkina Faso.

Lefaso.net : Comment l’Association dont vous êtes le président est impliquée dans l’organisation du SITHO ?

Léonce Diarra : L’Association des Professionnels du Tourisme est impliqué dans les prises de décision pour l’organisation de ce salon. Nous avons à chaque édition un membre de l’Association qui siège au comité d’organisation et cette année c’est moi qui en fais partie. De la mise en place du comité à la fin du salon, nous sommes en principe impliqués.

Lefaso.net : Quelles sont vos attentes par rapport à ce 5ème Salon du Tourisme et de l’Hôtellerie ?

Léonce Diarra : De ce salon, nous acteurs du domaine du tourisme et du voyage, nous attendons des opportunités d’affaires, notamment avec la présence des tours operateurs venus de l’occident. Nous espérons que ce salon apportera dans l’avenir, beaucoup plus de visiteurs dans notre pays. Ce sera surtout l’occasion d’établir des contacts en vue de futurs partenariats.

Lefaso.net : Il vous est parfois reproché, un manque de professionnalisme ; que répondez-vous par rapport à cela ?

Léonce Diarra : On ne peut pas dire que nous ne sommes pas professionnels. Il existe des grandes écoles ici au Burkina et même ailleurs qui forment les acteurs évoluant dans ce secteur. Si il ya des faiblesses dans notre secteur, cela n’est surement pas dû à un manque de professionnalisme. Il faut par exemple déplorer le manque d’investissements conséquents dans ce domaine. Certains pays à coté, comme le Mali, qui investit des milliards dans le tourisme, en récupère 100 fois plus. Il faut donc que l’Etat fasse de ce secteur une priorité pour que nous puissions avoir les retombées que nous escomptons.

Lefaso.net : Quel est votre état de satisfaction par rapport à la manière dont le Salon est organisé depuis ces 5 dernières années ?

Léonce Diarra : Je pense sincèrement qu’il faudrait à la fin de chaque édition faire un bilan général du Salon. Cela permettra pour le moins, de savoir si les objectifs de départ ont été atteint ou pas et de tirer des leçons pour l’avenir. Jusque là, il est difficile de juger de l’impact réel du SITHO sur le secteur du tourisme national. Il faut déplorer que certains “Tours Opérateurs“, qui sont invités par le Comité d’organisation, passe leur temps à se promener en ville, au lieu d’être au salon, pour tisser des affaires. Il était très difficile lors des éditions passées de réussir à mettre la main sur eux ; fort heureusement cette année, le Comité d’organisation semble y avoir trouvé un palliatif.

Hermann Nazé
Lefaso.net

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