Ils étaient nombreux, les officiers et sous-officiers des armées du Burkina Faso à faire le déplacement de la salle de conférences du Conseil burkinabè des chargeurs (CBC) le jeudi 11 septembre 2008. La raison, la deuxième journée-conférence de l’Armée de terre de cette année, qui se tient en ces lieux. Elle a connu la présence du chef de l’état-major général des armées, Ali Traoré.

S’inscrivant dans le programme de l’état-major de l’Armée de terre et de l’état-major général des armées, ces journées-conférences, initiées depuis 1995, visent à améliorer l’information et la communication interne et externe du ministère de la Défense. Pour ce faire, elles se fondent sur un thème de culture générale et un thème professionnel.

Pour cette deuxième journée-conférence de 2008, les troupes ont choisi de tabler sur « la bonne gouvernance et le développement durable au Burkina Faso”. L’exposé du thème a été développé par le conseiller spécial du Premier ministre, Bonoudaba Dabiré.

Pour ce dernier, la bonne gouvernance est “l’exercice d’une autorité politique, économique et administrative garantissant la participation populaire, la stabilité politique, le développement institutionnel et le respect des droits de l’homme”.

Au dire de Bonoudaba Dabiré, elle est une des exigences du développement humain durable qui se préoccupe surtout de distribuer équitablement les bienfaits de la croissance et la préservation des ressources pour les générations futures.

Outre cette question d’actualité, les officiers et sous-officiers du Burkina Faso ont débattu sur un thème professionnel à savoir “Les enjeux du déploiement du bataillon burkinabè au Darfour”.

Selon le chef d’état-major de l’Armée de terre, Dominique Djindjéré, ces journées-conférences visent à former les militaires, sur les questions d’actualité et sur les fondements opérationnels de certaines actions de l’Armée burkinabè. Il faut voir le militaire comme tout citoyen burkinabè.

De ce fait, il se doit de s’informer sur toutes les questions inhérentes à la bonne marche de la démocratie, confie-t-il. Au sortir de cette deuxième journée-conférence 2008, les troupes repartent dans les casernes mieux outillées pour mettre en application la bonne gouvernance pour un développement humain durable.

Hyacinthe Sanou
& Jean-Marie Toé
(stagiaires)

Le Pays