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Remaniement gouvernemental du 3 septembre : "C’est le résultat qui importe", dixit Blaise Compaoré

Publié le vendredi 5 septembre 2008 à 06h52min

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La rentrée gouvernementale s’est déroulée, hier 4 septembre 2008, avec la tenue extraordinaire du Conseil des ministres dirigé par le chef de l’Etat, Blaise Compaoré. Les membres du gouvernement se disent prêts à relever les défis de leur département et partant du Burkina Faso. Mais la culture du résultat doit guider les actions de tous, selon le chef de l’Etat et le Premier ministre pour une mise en application efficace du programme : "Le progrès continu pour une société d’espérance".

Blaise Compaoré, président du Faso, président du Conseil des ministres :

"Je souhaite beaucoup de solidarité, de coopération et de collégialité dans ce gouvernement car c’est avant tout l’action de l’équipe qui compte. Chaque ministère a des raisons de compter sur d’autres départements car c’est le succès de l’équipe qui fera le succès du département. Il faut qu’on agisse avec à l’esprit qu’il faut être au service des populations.

Nous devons prendre en compte les préoccupations réelles des citoyens, qu’on soit à l’écoute des hommes et des femmes du Burkina mais surtout, qu’on sache travailler avec les collaborateurs car c’est cela qui peut apporter au ministre de la richesse dans sa réflexion. C’est toujours les mêmes conseils que nous donnons. Je ne pense pas que le remaniement soit du "sur place". L’essentiel est de pouvoir faire mieux avancer notre pays. Nous sommes combien de millions au Burkina Faso ? Si on demandait à vous les journalistes de former des gouvernements aucun ne sera semblable à l’autre ! C’est dire donc que nous sommes dans une position qui nous permet de mieux apprécier à la fois les résultats du travail de chacun, mais surtout d’avoir une meilleure vision sur ce qu’il faut comme hommes et femmes pour donner plus de cohésion et de force à l’action collective. Sinon, on peut débattre sur les hommes comme sur la constitution des ministères. L’essentiel, c’est surtout le résultat qui m’importe quand je forme une équipe".

Tertius Zongo, Premier ministre, chef du gouvernement :

"Il n’y a pas de mission car la mission a déjà été assignée et elle ne peut pas changer. Nous n’avons qu’une seule mission qui est de mettre en œuvre le programme politique du chef de l’Etat. C’est d’avoir des résultats visibles, des résultats palpables et faire en sorte qu’on sente que ce pays bouge avec tout le monde, mais pas avec une poignée de personnes. Cela doit se faire avec l’intelligence et la contribution de tout le monde".

Bédouma Alain Yoda, ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération régionale :

"Comme vous le savez, les Affaires étrangères c’est un domaine assez complexe. Mais je pense qu’avec l’expérience du chef de l’Etat, celle également du Premier ministre qui connaît aussi bien le domaine financier que le domaine pratique de la diplomatie, je devrais pouvoir avoir les conseils et les orientations nécessaires pour relever le défi qui est de porter la voix du Burkina Faso à l’extérieur".

Lucien Marie Noël Bembaba, ministre de l’Economie et des Finances :

"C’est une nouvelle mission qui vient de m’être confiée qui se trouve être la continuité des différentes fonctions que j’ai occupées jusqu’à présent. C’est une chance pour moi de connaître déjà le ministère, ses atouts et ses contraintes. C’est d’ailleurs la même chose pour le ministre délégué au Budget, Mme Drabo qui a eu à assumer des fonctions importantes du ministère. Ainsi, ensemble, nous mettrons en commun notre

connaissance du ministère, nos grandes expériences pour pouvoir relever les défis qui se présenteront à nous. Pour un ministère comme le nôtre, il y a beaucoup d’attentes et nous allons dans le cadre de notre lettre de mission voir comment faire face aux différentes contraintes de notre économie. Le Premier ministre a donné le ton et attend de nous qu’on mette l’accent sur la culture du résultat et nous allons tout mettre en œuvre pour pouvoir répondre à cela".

Mamadou Sanou, ministre du Commerce, de la Promotion de l’Entreprise et de l’Artisanat :

"La vie chère reste une préoccupation permanente pour nous. Nous luttons tous les jours pour essayer de venir à bout de ce phénomène. Les équipes de l’inspection générale des affaires économiques sont toujours sur le terrain, même si la population n’a pas cette impression. Pour cette rentrée, les grands dossiers pour moi seront essentiellement la relecture des textes sur la profession de commerçant, également la rencontre gouvernement-secteur privé, la mise en place de la chambre des métiers et un certain nombre de conférences qui se dérouleront à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso".

Seydou Kaboré, ministre des Infrastructures et du Désenclavement :

"Je suis traversé par un sentiment de gratitude envers le président du Faso et le Premier ministre pour m’avoir confié le département des infrastructures. Les infrastructures constituent un maillon assez important pour le décollage économique du Burkina Faso. Je sais qu’en la matière, le président du Faso a un vaste programme pour permettre aux Burkinabè de se rapprocher entre eux davantage et de mieux s’impliquer dans l’intégration sous régionale.

Je mesure l’ampleur de la tâche et je m’y emploierai avec professionnalisme et abnégation pour qu’on atteigne de bons résultats pour le peuple burkinabè !"

Laurent Sédégo, ministre de l’Agriculture, de l’Hydraulique et des Ressources halieutiques :

"Nos défis sont très nombreux et très importants au ministère de l’Agriculture. Je voudrais, avant tout, témoigner ma reconnaissance au président du Faso et au Premier ministre pour cette confiance. C’est certainement le signe que certaines choses sont en route, mais cela nous met au pied du mur face au défi de réussir, puisque nous avons pu commencer.

Nous allons redoubler d’efforts et nous espérons qu’avec le soutien de tous, nous parviendrons à mettre notre agriculture sur la route de la progression".

Clément Pengdwendé Sawadogo, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation :

"Je voudrais d’abord dire merci aux premiers responsable du Burkina Faso, à savoir le chef de l’Etat, le Premier ministre qui m’ont renouvelé leur confiance pour que je continue les chantiers de l’administration du territoire et de la décentralisation. Les défis les plus préoccupants sont ceux qui ont trait à la décentralisation.

Dans ce dernier trimestre de l’année, nous allons finaliser et opérationnaliser les transferts de compétences et de ressources aux communes et aux régions. Mon département doit assurer la tutelle de l’organisation de la fête du 11- Décembre. Nous avons commencé ce travail pour que la fête nationale puisse continuer dans son élan qu’elle a déjà pris. Il y a d’autres défis dont la gestion des frontières que nous allons poursuivre".

Emile Ouédraogo, ministre de la Sécurité :

"J’ai le sentiment d’avoir une mission, un défi et beaucoup de challenges.
C’est vrai que ce n’est qu’ hier soir (mercredi 3 septembre 2008), mais j’ai le temps de voir les dossiers et d’ici la semaine prochaine, je saurai la conduite à tenir".

Ousseni Tamboura, ministre délégué, chargé de l’Alphabétisation et de l’Education non formelle :

"Véritablement, il s’agit d’une continuité dans l’action. Nous remercions le président du Faso et le chef du gouvernement pour la confiance qu’ils nous ont renouvelée. Nous considérons cela comme un appel à redoubler d’efforts et nous nous engageons à faire davantage mieux".

Toussaint Abel Coulibaly, ministre délégué auprès duministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, chargé des Collectivités territoriales :

"Je suis animé par un sentiment de gratitude à l’endroit de son Excellence, monsieur le président du Faso et à l’endroit du Premier ministre. De même, je suis animé par un sentiment d’avoir un défi à relever".

Soungalo Ouattara, ministre de la Fonction publique et de la Réforme de l’Etat :

"L’action gouvernementale étant collégiale, il s’agit de poursuivre les efforts déjà engagés et de rester en éveil sur les questions de collectivité territoriale".
Ministre de la Jeunesse et de l’Emploi, Justin Koutaba : "Nous allons poursuivre nos actions notamment la mise en œuvre des grands projets et programmes en faveur de l’emploi des jeunes, nous allons mettre en place un système cohérent et durable de la formation professionnelle et très bientôt résoudre la question de la politique nationale de la jeunesse, suivie de son plan d’action opérationnel et mettre en place le conseil national de la jeunesse. Le forum des jeunes aura lieu à Bobo-Dioulasso".

Ministre de la Justice, Zakalia Koté :

Il n’y a pas de rupture mais plutôt la continuité de l’action gouvernementale et je pense que c’est aussi le sens de ma reconduction. Il s’agira pour ce qui concerne les dossiers à traiter de rendre la justice plus performante, rapide dans les prises de décision, crédible, en un mot lui donner une meilleur image.
Ministre des Transports, Gilbert Noël Ouédraogo : je remercie le président du Faso, son Excellence Blaise Compaoré et le Premier ministre Tertius Zongo, pour la confiance qui a été renouvelée à notre formation politique, l’ADF/RDA. Comme vous le constatez nos deux ministres ont été maintenus dans le nouveau gouvernement. Le défi qui est le nôtre, c’est ce que le Premier ministre a indiqué comme feuille de route : la culture de résultat et de suivi dans l’exécution des dossiers et nous allons nous appliquer dans la recherche du résultat et du suivi des dossiers. Mais également faire en sorte à respecter le programme pour lequel le chef de l’Etat a été élu. Cela au bénéfice des populations burkinabè.

Ministre de l’Environnement et du Cadre de vie, Salifou Sawadogo :

Nous sommes en train de faire le bilan de la campagne de reforestation. Nous avons vécu une période intense en terme de mobilisation des populations autour de la question de la reforestation. Il nous revient en tant que département technique de veiller à ce que nous ayions les taux de réussite les plus élevés. Nous travaillons dans l’urgence pour ce faire.
Naturellement, il faut préparer l’ouverture de la campagne de la chasse qui nécessite un travail au sein du département en collaboration avec les concessionnaires. Au plan national et international, nous avons également des dossiers en instance qui nécessitent un suivi.
Le ministre des Sports, Jean-Pierre Palm : Les défis qui se présentent au niveau du sport sont les qualifications dans toutes les catégories. Nous nous sommes attelés à cela depuis les vacances et espérons avoir de meilleurs résultats avec un plein rayonnement pour le Burkina Faso.

Ministre de la Santé, Seydou Bouda :

J’attends de découvrir les défis du département dont j’ai la charge. Mais tout ce qui engage la vie de l’homme est délicat et il faut en prendre véritablement soin. Ce qui est un grand défi que le Premier ministre Tertius Zongo et le président du Faso Blaise Compaoré ont bien voulu me confier. Je compte sur tous les acteurs du secteur concerné pour le relever.
Ministre de l’Enseignement de Base et de l’Alphabétisation, Odile Bonkoungou/ Balima : Je considère ma reconduction comme une invite à plus d’engagement pour des résultats visibles. Nous sommes sereins quant à la rentrée scolaire car il y a des lueurs d’espoir et nous pensons qu’elle s’effectuera dans de très bonnes conditions. La distribution des manuels scolaires se poursuivra puisque une planification pluriannuelle a été faite
dans l’optique de disposer de stocks pour les enfants. En plus les manuels distribués l’année scolaire précédente ont été récupérés pour être reutilisés.

Ministre délégué auprès du ministre de l’Agriculture de l’Hydraulique et des Ressources halieutiques, chargé de l’Agriculture, Aboulaye Combary :

En ce mois saint de Ramadan, je rends grâce à Allah et aux autorités du Burkina pour leur marque de confiance placée en moi.
J’éprouve une fierté pour ma nomination mais il s’agit également d’une grande responsabilité ; mais avec l’aide de Dieu et de tous mes compatriotes, nous allons mener à bien notre mission.
Ministre de la Culture, du Tourisme et de la Communication Porte-parole du gouvernement, Filippe Savadogo : Les défis qui se présentent à nous sont ceux du gouvernement et nous sommes prêts à les relever.

Ali TRAORE
(traore_ali2005@yahoo.fr)
Séraphine SOME
(serasome@yahoo.fr)

Sidwaya

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