Les hauteurs d’eau inférieures à 10 mm ont été enregistrées par les stations de Fada N’Gourma : 6,8 mm et Dédougou : 8 mm. Pour les autres stations météorologiques, ces hauteurs d’eau supérieures à 20 mm ont été recueillies à Ouagadougou : 22 mm ; Pô : 27, 7 mm ; Dori : 36, 1 mm, Bogandé ; Bogandé : 39, 3 mm ; Boromo : 46,2 mm ; Bobo-Dioulasso ; 61 mm ; Ouahigouya : 80, 3 mm et Gaoua : 93,2 mm. Même faibles, les quantités d’eau mesurées influencent le cumul pluviométrique saisonnier. Ainsi depuis le 1er avril, le cumul pluviométrique est plus élevé pour les stations de Gaoua : 553,4 mm ; Bobo-Dioulasso : 539,6 mm et Boromo : 507,5 mm. Pour les autres stations synoptiques, il est de 465,8 mm à Fada N’Ggourma ; 420,2 mm à Bogandé ; 410,5 mm à Pô ; 418 mm à Ouagadougou ; 379,2 mm à Dédougou ; 374,9 mm à Ouahigouya et 322, 6 mm à Dori.

Pour l’ensemble du pays les quantités d’eau tombées ont été surtout bien réparties dans le temps et dans l’espace, toute chose contribuant positivement au développement des différentes cultures. Les stades de développement des cultures varient d’une région à une autre mais pour l’ensemble, la physionomie de la campagne se présente bien. Cependant les régions du Sud, du Sud-Ouest et de l’Est ont une légère avance. Des récoltes de manioc, d’arachides et de maïs de bas-fonds sont déjà signalées dans certaines localités de ces régions comme la Sissili, entraînant une légère baisse des prix des céréales.

Cette baisse des prix des céréales évoluera progressivement au rythme des marchés locaux à la satisfaction des producteurs. Si le stade actuel de la pluviométrie se maintient, la soudure sera absorbée dans quelques jours.
Selon les services de l’agrométéorologie de la direction de la météorologie nationale, le cumul pluviométrique saisonnier, du 1er avril au 3 août dernier, est normal à excédentaire sur l’ensemble du pays, à l’exception de la station de Pô qui accuse toujours un déficit en eau.

Batien BENAO

Sidwaya