En vue de réfléchir sur la problématique de la filière gomme arabique, un atelier national a eu lieu, jeudi 31 juillet 2008 à Ouagadougou. L’occasion a été ainsi donnée aux acteurs de la filière de proposer des stratégies de mobilisation des ressources financières nécessaires pour le secteur.

Les participants à l’atelier ont aussi analysé les activités en cours et relatives au développement de la filière gomme arabique au niveau national. Ils ont, en outre, réalisé la note conceptuelle et la proposition d’un projet sur l’utilisation de l’acacia senegal dans les pratiques de gestion du territoire pour combattre la dégradation des terres. L’élaboration d’une feuille de route pour la mobilisation des fonds destinés à la mise en œuvre du plan décennal, a été également à l’ordre du jour.
De l’avis du secrétaire général du ministère de l’Environnement et du Cadre de vie (MECV), Alain Edouard Traoré, "Nous ne pouvons plus à chaque décennie, faire le point de nos insuffisances".

C’est pourquoi, le secrétaire général du MECV, au cours de la cérémonie d’ouverture, a insisté sur l’importance d’œuvrer à une dynamisation de la filière. Le ministère selon lui, entend à travers cet atelier promouvoir la filière dans le but d’améliorer le niveau de vie des populations rurales par la création d’une nouvelle source de revenus. La lutte contre la désertification par la mise en place de gommeraies est également inscrite dans cette promotion. S’il est vrai que cette filière comporte d’énormes potentialités pour l’économie nationale, il reste cependant qu’elle subit le poids de nombre de difficultés. Parmi ces entraves, on peut citer des difficultés d’organisation des acteurs de la filière, des problèmes de sécurisation des gommeraies naturelles et de la production. Des difficultés de commercialisation des produits et de financement de la filière viennent compléter le chapelet de problèmes que vivent les acteurs de la filière gomme arabique.

Alban KINI (alban_kini@yahoo.fr)
Hermann GOUMBRI (Stagiaire)

Sidwaya