LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

Situation sécuritaire en Côte d’Ivoire : Les généraux ont diagnostiqué de petits maux de tête

Publié le lundi 7 juillet 2008 à 12h09min

PARTAGER :                          

Les généraux des forces impartiales en Côte d’Ivoire, notamment Fernand Amoussou de l’ONUCI et Bruno Clément Bollé de la force Licorne, sont venus faire le point de la situation sécuritaire en Eburnie au facilitateur Blaise Compaoré. C’était au cours d’une audience au palais de Kosyam le 5 juillet 2008.

Alors qu’on s’achemine vers l’élection pour une sortie définitive de la crise au pays d’Houphouët-Boigny, des soubresauts se répètent au sein des Forces nouvelles dans le Nord. C’est ce qui a sans doute nécessité le déplacement des deux généraux des forces impartiales, en l’occurrence Fernand Amoussou, commandant des Casques bleus de l’ONUCI, et Bruno Clément Bollé, commandant de la force Licorne, à Ouagadougou. Ils sont venus faire le point de la situation sécuritaire et ont exprimé, à leur sortie d’audience, leur optimisme quant à la résolution de la crise. Selon le général Amoussou, les soubresauts, dans les rangs des Forces nouvelles, constatés à Séguéla et à Vavoa, ne sont pas de nature à mettre en cause l’ensemble du processus de paix qui, selon lui, est inéluctable.

"C’était des problèmes de réclamation de prime et surtout de perspective d’avenir. Mais tout est rentrée dans l’ordre parce qu’il y a eu un effort de communication pour expliquer aux jeunes les perspectives qui s’offrent à eux après la crise", a-t-il souligné avant d’ajouter "N’ayez pas peur, ce sont de petits soubresauts, il ne faut pas que cela vous inquiète. Ce sont des maux de tête quand on digère mal, mais ça va passer, le processus de paix est inéluctable".

Même son de cloche chez le commandant de la Licorne, qui assure que, de concert avec les généraux Amoussou, Bakayoko et Mangou, tout est mis en œuvre pour gagner le combat sécuritaire. Cela fait un an que le général est à la tête de la force Licorne et il s’apprête à rendre le commandement. Il a été accusé, au moins une dizaine de fois, de vouloir fomenter un coup d’Etat, mais maintenant la confiance semble revenue : "Depuis janvier 2008, il n’y a pas eu d’attaque directe contre ma personne. Cela veut dire que les choses ont changé aussi bien sur le terrain que dans les têtes", nous a-t-il confié. Tout ce qu’il faut actuellement, c’est de trouver des remèdes idoines aux "maux de tête", car c’est l’avenir de tout un peuple qui se joue dans ce processus.

Abdoul Karim Sawadogo

L’Observateur

PARTAGER :                              
 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique