Cette rencontre ministérielle s’inscrit dans le cadre du renforcement de la sécurité alimentaire, de la réduction de la pauvreté et de l’amélioration de la nutrition en Afrique.

Les Etats-Unis bien avancés dans la production alimentaire, entendent partager leurs acquis avec les pays africains. Sous le parrainage du département de l’Agriculture des Etats-Unis et du ministère burkinabè de l’Agriculture, de l’Hydraulique et des Ressources halieutiques, les participants décideurs, chercheurs, producteurs viendront de l’espace UEMOA (Union économique et monétaire ouest africaine et du CILSS (Comité inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel).

Les objectifs des trois jours de rencontre de Ouagadougou, gravitent autour de l’accroissement de la productivité agricole pour lutter contre la faim et la malnutrition. Ainsi, les participants vont examiner les opportunités d’utilisation des technologies pour augmenter le rendement des cultures de base et des cultures de rente et mieux appréhender l’apport des sciences et des technologies (notamment la biotechnologie moderne dans cette optique).

Les quelques quatre cent (400) participants vont également saisir cette opportunité pour s’approprier les trois initiatives lancées par le président américain, George Bush qui sont l’éradication de la famine en Afrique, l’eau pour les pauvres, le commerce pour le développement et l’esprit d’entreprise. Cela explique l’approche multisectorielle qui a consisté à diversifier les profils des participants et des sous-thèmes à aborder en atelier.

Un souci majeur de la sous-région sahélienne transcende la maîtrise et de la gestion de l’eau.

Une condition essentielle pour le développement du secteur agricole.

A côté de ce volet important, seront traités dans les ateliers d’autres apports tels que, la lutte contre les maladies des plantes et contre les plantes nocives (striga), les investissements, la transformation et la commercialisation, les systèmes d’information sur les marchés des produits agricoles, le partenariat secteur public-secteur privé.

Les conférenciers marqueront un temps d’arrêt pour évoquer la pandémie du siècle à travers des échanges sur un partenariat contre le VIH-Sida par l’amélioration de la nutrition.

La somme de tous ces échanges entre décideurs et scientifiques ouvrira de nouvelles orientations pour l’autosuffisance alimentaire, point de toutes les politiques agricoles de la sous-région. Un point de départ pour la conquête des marchés internationaux.

Marceline ILBOUDO
Sidwaya