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Promotion des droits humains en Afrique : Intégrer le volet développement dans la lutte

Publié le mercredi 18 juin 2008 à 14h37min

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Le bureau exécutif de la Fondation pour l’étude et la promotion des droits humains en Afrique dirigé par Halidou Ouédraogo a animé, le samedi 14 juin 2008 à Ouagadougou, une conférence de presse. Cette rencontre avec les hommes des médias avait pour but de présenter la FEPDHA et l’Institut international Sud/Nord des droits humains et du développement (ISN/DHD).

Selon les initiateurs de la Fondation pour l’étude et la promotion des droits humains en Afrique, la lutte par la promotion des seuls droits de l’homme ne saurait entraîner son épanouissement. Il faut donc revisiter la lutte et intégrer des notions de droits liés au développement.

Pour ce faire, la FEPDHA vient avec une approche "innovatrice". Elle entend incorporer les notions de droits et de développement comme une problématique humaine sociale multidimensionnelle. Cette approche vise à promouvoir l’enseignement des droits humains liés au développement. Pour y parvenir, la FEPDHA, créée en juillet 2007 à Ouagadougou, entend rassembler des activistes des droits humains, des professionnels du développement, des intellectuels et des chercheurs dans le double but d’approfondir le travail sur les droits humains, intégrer développement et droits humains comme des aspects inséparables d’un même processus. "Une reformulation critique et une clarification de l’approche au développement sur les droits s’avèrent nécessaires pour revisiter et refonder les pratiques de développement", a indiqué le président de la FEPDHA, Me Halidou Ouédraogo.

Le volet enseignement et formation liés au développement, selon les conférenciers, est dévolu à l’Institut international Sud/Nord des droits humains et du développement (INS/DHD). Cet institut répond à la nécessité de fournir une formation qualifiée avec des professionnels africains et non africains. La formation qui sera assurée par d’éminents hommes de droits de l’homme et du développement de tous les continents se fera à travers des séminaires, des ateliers, des formations ponctuelles et une université d’été pendant les mois de juillet et août à Ouagadougou.

Selon Maître Halidou Ouédraogo, l’INS/DHD est le bras opérationnel de la FEPDHA en matière de formation et recherche. A travers l’institut, la fondation va soutenir des cours, des séminaires, des ateliers de travail et des stages à l’intention des professionnels et des étudiants, a expliqué le président Halidou Ouédraogo. Selon Vincent Ouattara, vice-président chargé de la communication, l’institut peut également assurer des formations à la demande d’un groupe d’individus. Mais ce type de formation est payant avec à la clé, la délivrance d’un certificat.

Sans s’inscrire en concurrence avec les mouvements des droits de l’homme déjà connus, la fondation, selon ses initiateurs, se veut être "une passerelle" entre tous les autres mouvements. Au plan national, la fondation a le soutien du ministère de la Promotion des droits humains et celui des Enseignements supérieur, secondaire et de la Recherche scientifique. En attendant ses propres locaux, la fondation assure ses cours dans les locaux de l’Université libre du Burkina et de l’Institut supérieur d’informatique et de gestion (ISIG). La FEPDHA a son siège à Ouagadougou et travaille avec des partenaires dans les cinq continents.

Moumouni YAMEOGO (yambaz@yahoo.fr)


Le bureau exécutif de la FEPDHA

Président : Halidou Ouédraogo
Premier vice-président : Abdoulaye Ouédraogo
Vice-président chargé des programmes et du suivi institutionnel : Fako Bruno Ouattara
Vice président chargé des relations avec les partenaires : Paola Ciardi
Vice-président chargé de la communication : Vincent Ouattara
Vice-président chargé de l’administration : Jean Pascal Kiéma
Secrétaire général : Nouhoun Ouédraogo
Trésorier : Christian Couldiaty
Trésorier adjoint : Fatoumata Touré épouse Sanou

Sidwaya

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