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Côte d’Ivoire : Le défi du 30 novembre

Publié le mercredi 11 juin 2008 à 11h23min

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Une délégation du Conseil de sécurité de l’ONU conduite par l’ambassadeur du Burkina auprès dudit Conseil, Michel Kafando, était en Côte d’Ivoire le 9 juin. La délégation a échangé avec les acteurs politiques ivoiriens autour du processus de paix en Côte d’Ivoire. Cette mission a encouragé les parties à appliquer intégralement et de bonne foi toutes les dispositions de l’Accord politique de Ouagadougou et ses accords complémentaires.

Elle n’a pas oublié de leur rappeler le respect du calendrier électoral avant de les assurer de l’appui du Conseil. A travers cette démarche, on perçoit une réelle volonté de sécurisation du processus de paix, dans l’intérêt de tous les Ivoiriens. Reste que le défi qui se présente à toute la classe politique ivoirienne est de toujours garder le cap. Rien ne devrait venir perturber le processus.

Les Ivoiriens, pour leur part, devraient apporter un soutien franc et massif à l’élan de sécurisation du processus engagé, tant en amont qu’en aval de l’élection présidentielle prévue pour le 30 novembre prochain.

On comprend à ce propos pourquoi l’opposant Alassane Dramane Ouattara a demandé au Conseil de sécurité de l’ONU de maintenir, voire de renforcer les forces onusiennes déployées en Côte d’Ivoire et chargées de sécuriser l’élection présidentielle.

Bien que l’espoir soit permis, la sincérité doit être de mise si la Côte d’Ivoire tient à tourner définitivement la page des années sombres. Pour l’heure, elle peut se réjouir d’un contexte des plus favorables : l’axe Paris-Abidjan se porte bien, un atout de plus pour renforcer le processus de paix enclenché.

Alexandre Le Grand ROUAMBA

Le Pays

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