LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

Ecole du Wamdé : La ministre Gisèle Guigma sur les lieux

Publié le jeudi 17 juin 2004 à 06h36min

PARTAGER :                          

Moussognouma Kouyaté

La ministre de la Promotion de la femme, Mme Gisèle Guigma a visité les locaux de l’école du Wamdé, le 14 juin 2004. La ministre s’est imprégnée du vécu quotidien des enfants, pensionnaires et externes. Elle a particulièrement encouragé la fondatrice de l’école Wamdé, Mme Kouyaté Mama Moussognouma Sarambé.

Au cours de la visite, la ministre de la Promotion de la femme s’est entretenue avec les enfants et jeunes du Wamdé. Elle a soutenu que la veille, ces enfants du Wamdé ont fait le déplacement à Léo où elle même Mme Gisèle Guigma entretient un groupe composé essentiellement de jeunes et d’enfants.

Ensemble, les deux groupes se sont amusés dans une ambiance festive. "J’ai voulu anticiper la fête de l’enfant africain et j’ai choisi le dimanche 13 juin pour mieux me consacrer aux enfants. Sinon la fête a lieu aujourd’hui 16 juin, et comme c’est un mercredi et qu’il y a le conseil des ministres, le temps m’est précieux". Mme Guigma n’a cessé de tarir d’éloges, envers l’initiatrice Mme Sarambé. En effet, celle-ci a crée l’école du Wamdé en 1988. Cette école est devenue un centre d’éducation artistique et technique des enfants défavorisés, filles et garçons.

Le centre regroupe cinquante (50) pensionnaires et cent cinquante (150) externes et 3 à 21 ans dont 120 à la maternelle et 30 dans les ateliers. La vocation de Wamdé est d’offrir aux enfants défavorisés un lieu de vie, de rencontre et d’échange, de leur garantir l’accès à l’éducation, à la formation technique (couture, tissage, teinture, menuiserie) et artistique traditionnelle (musique, danse, acrobatie et théâtre). "Wamdé sensibilise les enfants à l’art et à leur propre culture. Au sein du groupe, il découvrent leurs racines, apprennent un métier et s’ouvrent au monde", a dit la fondatrice.

Sur les pas de Mme Sarambé ?

La ministre Gisèle Guigma entretient dans sa ville natale, un groupe de jeunes.

"J’ai commencé, il y a quatre (ou) avec un noyau de dix (10) qui sont mes propres neveux. Actuellement le groupe s’est agrandi à 200 personnes venues des quatre (4) coins de Léo. Les plus âgés ont 20 ans, et le plus jeune n’a que 9 mois mais il marche".

Mme Guigma a expliqué que ce groupe se retrouve constamment dans sa cour, qu’elle soit présente ou absente. Mais dès qu’elle rentre à Léo, le groupe déménage chez elle et c’est la fête tout au long de son séjour. Mme Guigma apprécie la vie en groupe et se plaît en compagnie de cette multitude d’enfants. "Pour ceux qui tètent, à une certaine heure, les mamans viennent les allaiter et c’est ainsi que j’arrive à faire la connaissance de certaines mères". Pour la joie de "son petit monde", Mme Guigma n’hésite pas à faire la cuisine elle-même et à veiller à ce que les plus petits mangent à leur faim. A l’issue de sa visite à l’école du Wamdé, elle a souhaité qu’un jumelage se fasse entre ce centre et son groupe.

Aimée Florentine Kaboré
kaborette@yahoo.fr

PARTAGER :                              
 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Dédougou : Le festival des masques signe son retour
Burkina / Musique : Patrick Kabré chante Francis Cabrel