Eléphants de Côte d’ivoire : Mama Ouattara n’est plus
Depuis le samedi 12 juin dernier, c’est le deuil en équipe nationale de Côte d’Ivoire : Mama Ouattara, l’adjoint du sélectionneur Henri Michel, est décédé à cette date en participant à un entraînement des joueurs partis en stage dans la région parisienne.
Selon le quotidien du sport et de l’automobile, l’Equipe, il est tombé d’un coup après une accélération, un peu comme le Camerounais Marc Vivien Foé, lors de la Coupe des confédérations un an plus tôt.
Les secouristes l’ont transporté par hélicoptère, mais il n’a pas été possible de le ramener à la vie. L’annonce de la nouvelle de sa mort a provoqué l’émoi au sein de la délégation ivoirienne, qui prépare la deuxième journée des éliminatoires de la coupe du monde et de la CAN 2006.
Ce week-end, les Eléphants seront en déplacement au Caire pour affronter les Pharaons d’Egypte. Lors de la première journée, ils avaient battus la Libye par 2 buts à 0 au stade Félix- Houphouët-Boigny.
Mama Ouattara allait avoir cinquante-trois ans le 22 juin prochain. Il était arrivé en France à Nîmes après avoir porté les couleurs du Stade d’Abidjan. A l’époque, nous étions jeune et nous l’avons vu jouer avec les stadistes. Milieu de terrain infatigable, Mama, avec les Etoukan Daniel, Zahui François, Sagnaba Soma, a contribué à faire du Stade une grande équipe.
Des clubs comme l’Asec Mimosas, l’Africa sports, le Stella club d’Adjamé, le Sporting club de Gagnoa, le Sacraboutou de Bondoukou, le Réveil club de Daloa se souviendront des coups francs de ce footballeur qui leur a souvent donné du fil à retordre.
Mama avait surtout effectué sa carrière de joueur à Montpellier au milieu des années 70. Dans l’Hérault, il s’est ensuite occupé des jeunes, de la CFA, du centre de formation avec Fleury Di Nallo et même de l’équipe de Corpo de Louis Nicollin, son ami.
Rappelons que lors de la CAN juniors en janvier 2003 au Burkina Faso, il avait en charge les Eléphanteaux, avec qui il avait disputé la finale contre l’Egypte (3-4) au stade du 4-Août.
Cet homme, que les sportifs ivoiriens pleurent, était un formateur expérimenté qui aimait travailler avec les jeunes. A sa famille et à la Fédération ivoirienne de football (FIF), le desk sports de l’Observateur présente ses condoléances attristées.
Justin Daboné
L’Observateur