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Jazz à Ouaga 2008 : Le rendez-vous des meilleures sonorités musicales

Publié le vendredi 2 mai 2008 à 13h51min

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Le festival Jazz à Ouaga 2008 bat son plein avec à l’affiche des artistes africains et européens rompus à la scène. Le lever de rideau de l’événement a eu lieu, le vendredi 25 avril 2008, au Centre culturel français Georges-Meliès.

Le décor de la XVIe édition du festival Jazz à Ouaga a été planté, à l’accoutumée, par des allocutions : ceux du président de l’association Jazz à Ouaga, Jean-Marie Djiguimdé, et du représentant du ministre de la Culture, du Tourisme et de la Communication (MCTC), Stanislas Méda. Pour M. Djiguimdé « Jazz à Ouaga 2008, c’est (...) une diversité de genres musicaux (jazz, blues, fusion, musique du Maghreb), des ensembles multiformes et des activités d’échange et de partage » ; et le représentant du MCTC de renchérir : « La culture et partant, la musique et le jazz sont des valeurs sûres du développement de l’Afrique du 21e siècle ».

Après les discours, le podium est revenu aux musiciens de faire étalage de leur talent. L’innovation, cette année, du festival est le concours jazz performance qui met en lice six artistes ou groupes musicaux. Ainsi la première partie de chaque soirée est animée par un candidat de jazz performance. Le vendredi 25 avril 2008, c’est le pianiste camerounais, résidant à Ouagadougou, Belmond qui a donné le ton de la compétition.
Dans un décor simple (piano, chaise, micro) l’artiste a interprété, histoire de dévoiler sa culture de jazz, quelques classiques de cette musique doublée de ses propres compositions. Ensuite l’un des groupes les plus attendus de cette XVIe version de Jazz à Ouaga, Ba Cissoko, a confirmé tout le bien qu’on pensait de lui.

Leur musique, portée par deux koras (l’une est électrifiée avec une pédale wah wah), une calebasse, un djembé, un tambour d’aisselle (Ngoni) et une guitare basse, est un régal de sonorités mandingues. Ba Cissoko c’est aussi un grand joueur de kora sur des airs de l’Américain Jimi Hendrix, Sekou Kouyaté, une façon impressionnante de taper la calebasse de Ibrahim Bah sans oublier la voix et le talent du leader du groupe, Ba Cissoko (le groupe porte son nom). En cette première soirée, les décibels étaient montés haut. Le rythme du festival était tout indiqué.

Samedi 26 avril 2008, l’affiche annonçait en jazz performance un espoir de la musique burkinabè, Baowendsom et en vedette le groupe ivoirien de pop music, les Woody. Accompagné de ses amis, Baowendsom a su se faire applaudir par les spectateurs qui, pour la plupart, le découvraient. Puis les Woody ont, en plus d’une heure, conquis la salle du grand Meliès. Les envolées à la guitare de Jack Delhy et de Chris de Bagnon à la batterie ont été saluées par des cris de joie et des applaudissements. Pour en arriver là, les musiciens ont dû se battre avec une sono pas tout à fait au point. Toujours au niveau des faiblesses de la soirée, le public n’a pas apprécié la longue pause pour déménager le décor du concours Jazz performance et installer la scène des vedettes invitées.

Jazz à Ouaga 2008, c’est jusqu’au 3 mai 2008 au CCF/GM et au Reemdoogo à Ouagadougou sans oublier la caravane (2e édition) qui traversera les villes de Ouahigouya, Yako, Kaya, Zorgho et Pô.

Alassane KERE

Sidwaya

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