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Filière coton en Afrique : L’intensification durable des systèmes cotonniers est au cœur des préoccupations

Publié le lundi 28 avril 2008 à 10h54min

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L’Association des producteurs de coton africain (APROCA), en collaboration avec l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), a organisé du 23 au 25 avril à Ouagadougou un atelier de lancement du Projet sous-régional d’appui à l’intensification durable des systèmes cotonniers du Burkina Faso, du Bénin et du Mali.

9,8 milliards de F CFA, c’est le montant alloué à la mise en œuvre d’activités liées au coton par l’Union européenne dans le cadre de son partenariat avec les pays africains. Afin de pouvoir bénéficier de ces fonds, les acteurs de la filière coton du Burkina Faso, du Mali et du Bénin, regroupés au sein de l’Association des producteurs de coton africains (APROCA) ont voulu au cours de l’atelier qu’ils ont organisé à Ouagadougou du 23 au 25, programmer des activités à mettre en œuvre pour l’intensification et la diversification de la production du coton. Et cela, avec l’appui technique de la FAO. Cet atelier marque ainsi le lancement de ce projet dénommé "Projet sous-régional d’appui à l’intensification durable des systèmes cotonniers du Burkina Faso, du Bénin et du Mali". Il s’inscrit dans le cadre global du programme ACP relatif aux produits de base agricole (AAACP) financé par l’Union européenne à hauteur de 29,5 milliards de F CFA.

Un programme dont l’objectif est de renforcer la capacité des partenaires ACP des filières des produits de base agricoles à concevoir et mettre en œuvre des stratégies durables afin de lutter contre la pauvreté dans les pays ACP. En effet, a déclaré le conseiller technique du ministre de l’Agriculture, Kassim Traoré, "même si les cours mondiaux du coton sont relativement favorables ces derniers mois, la sortie de crise passe par des décisions courageuses au plan international". Aujourd’hui, renchérit-il, "nos filières cotonnières, pour survivre ont besoin d’être plus productives et plus compétitives à tous les niveaux". C’est pourquoi, Kassim Traoré a tenu à saluer le lancement du Projet d’appui à l’intensification et à la diversification des systèmes de production durable du coton.

Afin de maximiser les résultats, les activités de ce projet devraient à son avis, intégrer les autres initiatives en cours allant dans le même sens. Après la dernière campagne qui s’est avéré fort difficile avec une baisse de 37,71 de la production nationale du coton, les autorités burkinabè espèrent redresser la barre pour la campagne qui va commencer bientôt. Ainsi, toute initiative en faveur du coton est applaudie au plus haut niveau. Pour donner l’exemple, l’Etat lui-même va au titre de l’année 2008, apporter une subvention de plus de 6 milliards de F CFA à la filière coton.

Fatoumata Sophie OUATTARA

Sidwaya

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