Pour un délai d’exécution de 12 mois pour l’ensemble des travaux, on est à moins d’un mois avant la fin du délai d’exécution. A observer le niveau des travaux, on peut dire (sans le risque de se tromper) que les gros œuvres sont sur le point d’être terminés. Les entreprises commises à la tâche sont à pied d’œuvre pour respecter les délais. Ils l’ont d’ailleurs avoué au ministre qu’en fin avril, il ne restera que comme travaux, des travaux d’assainissement et de petites finitions. L’essentiel des travaux sera terminé en fin avril. A notre arrivée sur le chantier les ouvriers s’activaient ; l’entreprise chargée de mettre le bitume d’une épaisseur de 15 centimètres était la dessus ainsi que le laboratoire chargé du contrôle de la qualité des travaux. Le taux d’exécution au 31 mars 2008 est estimé à 80 %. Les travaux de terrassement et de fondation sont à 100 % achevé. L’éclairage est presque terminé. L’entreprise chargée de l’éclairage affirme au ministre qu’elle est en avance et il sera dans les délais. Les gros des travaux qui restent sont essentiellement des travaux d’assainissement. L’ONATEL et l’ONEA ont fait leur part du travail en exécutant la tâche qui était la leur. Le ministre a encouragé des entreprises à redoubler d’effort pour respecter les délais en fin avril. A ce jour le niveau des travaux est évalué à près de 10 milliards de F CFA soit 77,48 %. Tout compte fait les usagers auront une fois les travaux terminés un ouvrage de qualité sur lequel il sera confortable de circuler. Pour faire face aux travaux supplémentaires et aux travaux confortables cités plus haut, des efforts ont été demandés aux entreprises afin de respecter l’échéance de fin avril 2008. C’est pourquoi le ministre a exhorté les entreprises à :
 assurer une coordination et organisation parfaite dans l’exécution des travaux,
 respecter scrupuleusement les plannings établis,
 augmenter le personnel d’exécution ainsi que le matériel.
 planifier les tâches afin de réaliser les travaux aussi bien de jour comme de nuit.
 assurer un approvisionnement suffisant en matériaux sur le chantier. Il a promis soutenir financièrement l’entreprise par des décaissements spéciaux et rapides afin qu’elle puisse faire face à ses dépenses.

Salam COMPAORE
L’observateur