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Lutte contre « la vie chère » : Enfin la baisse des prix !

Publié le lundi 10 mars 2008 à 12h11min

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Faisant suite à sa décision d’exonérer certains produits de grande consommation de droits de douane, en vue de réduire leur prix de vente, le gouvernement a convoqué un point de presse dimanche 9 mars 2008, pour porter ces nouveaux prix à l’attention du grand public.

Les nouveaux prix qui rentrent en vigueur à compter de ce jour 10 mars 2008, concernent le concentré de lait (sucré ou non), le riz indien de 50 kg, (25 et 100 % de brisure), le riz chinois blanchi long grain de 50 kg (25 % de brisure) et celui vietnamien long grain de 50 kg (5 % de brisure).
Les pâtes alimentaires locales (Pastani), le sel importé du Ghana en sacs de 50 kg, l’huile de coton raffinée par conditionnement ainsi que le lait en poudre « France lait » sont également concernés par cette baisse des prix. En analysant cette baisse (voir tableaux), on se rend compte qu’elle varie à peu près de 5 % à 15 % en fonction des produits. Ainsi, le lait Bonnet rouge 24 x 400 g préalablement vendu par les détaillants à 60 000 F CFA le carton devra l’être à 41 819 F CFA à compter d’aujourd’hui, soit 1 680 F CFA, la boîte.

Quant au riz indien 25 % de brisure conditionné dans les sacs de 50 kg, il sera désormais vendu à 13 600 F CFA contre 14 500 F CFA il y a peu.
Le riz chinois blanchi long grain 25 % de brisure conditionné dans les sacs de 50 kg revient lui aussi à 13 600 F CFA contre 14 500 F CFA préalablement. Autre exemple, le riz blanc long grain vietnamien 5 % de brisure passe à 14 500 F CFA, le sac de 50 kg alors qu’il était à 15 500 F CFA. Dans le domaine des pâtes alimentaires, le sachet de 200 grammes vendu jusque-là à 175 F CFA, passe à 150 F.

Le sel importé du Ghana qui coûtait 8 745 F CFA, le sac de 50 kg passe à 7 774 F CFA. L’huile de coton raffinée vendu jusque-là à 850 F CFA, le litre coûte désormais 750 F CFA. Une batterie de mesures dont la mise en application a nécessité « un grand travail et une large concertation », selon le ministre porte-parole du gouvernement, Filippe Savadogo.

Des mesures d’accompagnement qui « ne sont pas les dernières » toujours selon lui, et qui traduisent la quête permanente du gouvernement, « pour apporter des solutions pérennes à cette flambée des prix ». Dans cette optique, les concertations « se poursuivront » avec les industriels sur d’autres produits. « Les analyses seront affinées pour parfaire la méthode de fixation des prix », a ajouté le ministre en charge de l’Economie, Jean Baptiste Compaoré. Et d’ajouter qu’il sera procédé à une surveillance des prix, car, comme l’a indiqué son collègue Filippe Savadogo, « l’Etat ayant renoncé aux droits de douane et à la TVA sur certains produits (l’huile à base de coton graine par exemple) il faut que le consommateur le ressente ».

Pour la surveillance, des magasins-témoins seront pris comme référence afin de donner « une meilleure visibilité à cette action salvatrice du gouvernement ». Aux uns et aux autres de « faire preuve de civisme » pour qu’à terme, « il y ait une stabilisation des prix ».
A noter que le point de presse était animé par les ministres en charge de l’Economie, Jean-Baptiste Compaoré, du Commerce, Mamadou Sanou et de la Communication, porte-parole du gouvernement, Filippe Savadogo.

Boubakar SY

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