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Foire internationale de Bobo (FIBO) : Les financements se font attendre

Publié le vendredi 11 juin 2004 à 08h50min

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Les promoteurs de la Foire internationale de Bobo-Dioulasso (FIBO) que sont le GRADI (Groupe de recherche et d’action pour le développement intégré) et l’OFIS (Organisation forum inter-Services) ont tenu mardi 8 juin dernier à Bobo une rencontre de concertration. Etaient conviés à cette rencontre, les organisations faîtières de producteurs agricoles, les agro-industriels et transformateurs, des structures déconcentrées de l’Etat (Agriculture, commerce), des importateurs, exportateurs, distributeurs.

Cette rencontre de concertation périodique, la 5è du genre, a rassemblés les acteurs et partenaires essentiels d’un projet en gestation depuis 2001 sous l’impulsion de GRADI.

Malgré le contexte économique d’ensemble assez difficile pour le privé comme l’ont remarqué les participants, promoteurs et acteurs espèrent que plus d’un bailleur de fonds leur tendront la main pour boucler un budget prévisionnel estimé à plus de 300 millions F CFA. Pour l’Abbé André Ouattara, président du GRADI, le FIBO signifie un engagement du privé à se prendre en main.

Participant de la réhabilitation économique de Bobo et sa région, il interpelle le renforcement d’un partenariat professionnel national et international tourné vers l’avenir, face au contexte de mondialisation. Toute chose qui ne saurait que valoriser la production, l’économie, et favoriser l’intégration sous-régionale car les pays d’Afrique de l’ouest y seront conviés. Le FIBO prévoit outre des expositions sur l’aire de foire, des manifestations annexes telles des animations, soirées culturelles, un séminaire sur les normes internationales de qualité, la tenue d’un Trade Center et d’un pavillon sur la recherche.

Les ambitions sont là, mais la réalité semble vouloir parler autrement, car les bailleurs de fonds traînent les pieds, avec le risque de voir repousser les échéances de la manifestation dont la tenue est projetée pour janvier 2005. Un autre facteur de possible déprogrammation est celui des prochaines échéances électorales (législatives et présidentielle) prévues pour 2005.

Jean Luc BONKIAN
Sidwaya

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