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Parc Bangr-Weoogo : Premières Journées d’exposition florale

Publié le vendredi 11 juin 2004 à 08h58min

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Les premières Journées florales du parc Bangr-Weoogo de Ouagadougou ont débuté jeudi 10 juin 2004.

La cérémonie d’ouverture a été placée sous la présidence de Mme Kadiatou Yonli, épouse du Premier ministre, Paramanga Ernest Yonli. Le parc Bangr-Weoogo compte à ce jour plus de 360 espèces de plantes, plus de 160 espèces d’oiseaux et plus de 40 espèces d’animaux.

Selon le président du Comité de gestion du parc, Dramane Compaoré, Bangr-Weoogo bénéficie déjà de cinq naissances de cobas ou hypothèques et bubal.

Le parc a accueilli en 2001 plus de 700 visiteurs, plus de 20 000 visiteurs en 2002 et 62 917 visiteurs en 2003 dont plus de 70% d’élèves et étudiants.

Ces visites ont été rendues possibles grâce au concours conjugué de Mme Kadiatou Yonli, présidente de la Fondation Nature et Vie et du maire de la commune de Ouagadougou, Simon Compaoré.

L’année scolaire 2004 se clôture par un concours inter-scolaire organisé par le parc Bangr-Weoogo. Le concours a rassemblé à la Maison du peuple, plus de 7 000 élèves représentant 38 établissements autour du thème "Santé et environnement".

Pour le représentant des aménagistes, pépiniéristes et horticulteurs, M. Paul Ilboudo, l’attention des autorités du Burkina Faso s’est portée cette année 2004 sur l’amélioration du cadre de vie.

Ce qui justifie l’organisation de cette première exposition florale qui dure du 10 au 13 juin 2004. Le ministre Laurent Sedgo de l’Environnement et du Cadre de vie a souligné que la première exposition florale de Bangr-Weoogo se situe dans la commémoration de la Journée mondiale de l’environnement et de la lutte contre la désertification.

La culture des fleurs, un geste normal

Selon le ministre Sedgo, "une personne particulièrement attirée par les fleurs et qui en acquière quelques pieds pour sa cour ou son jardin, est un geste normal et anodin".

Le fait nouveau est l’organisation d’une exposition de fleurs à l’intention du grand public afin que celui-ci en apprécie la beauté pour ensuite l’insérer dans une approche globale d’amélioration de son cadre de vie. Face au constat qu’une grande partie de la population burkinabè vit en-dessous du seuil de la pauvreté, la promotion des fleurs mérite-t-elle d’être retenue parmi nos priorités ?

Le ministre Sedgo a fait remarquer qu’il faut tout simplement considérer les aménagements paysagers en général et la culture florale en particulier comme un élément constitutif de notre cadre de vie. Dans un tel contexte, l’esthétique doit prendre une part importante.

En effet, quel serait le sens du beau pour une avenue dépourvue de plantes décoratives ? De même, comment dans nos cités verrions-nous les tours de béton et de verre, s’il ne nous arrivait pas de tomber d’admiration devant la verdure des gazons et des espèces florales plantées aux abords ?

Au-delà de toutes ces considérations esthétiques, la culture florale génère des ressources. C’est pour toutes ces raisons que le ministère de l’Environnement et du Cadre de Vie a décidé d’accompagner techniquement dans un premier temps, les aménagistes, pépiniéristes et horticulteurs.

Les objectifs fondamentaux recherchés par le ministre sont entre autres, de permettre au grand public de découvrir les espèces florales, enfin de promouvoir et d’accompagner le domaine des fleurs et des plantes ornementales. En outre, il est évident que leur exploitation est une source importante de devises pour notre pays, le Burkina Faso.

Les autorités, invités et le grand public, ont visité les potentialités du parc Bangr-Weoogo, qui veut dire "la forêt du savoir".

Salia ZERBO
Sidwaya

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