Dans le but de soutenir la mise en œuvre du Cadre stratégique de lutte contre la pauvreté (CSLP) à travers des aides budgétaires non ciblées, avec une efficacité accrue et des coûts de gestion réduits, il a été mis en place un partenariat entre les différents partenaires au développement.

Regroupés dans le Cadre général d’organisation des appuis budgétaires en soutien à la mise en œuvre du Cadre stratégique de lutte contre la pauvreté (CGAB-CSLP), les partenaires se sont rencontré le 19 février 2008 à Ouagadougou pour la première session ordinaire de l’année 2008. Cette session a eu pour objet de faire le point de la mise en œuvre du programme d’activités 2007 et de fixer de nouveaux repères pour l’année 2008 par l’adoption du programme d’activités à conduire. La grille d’évaluation des donateurs et l’état d’avancement des évaluations en cours prévues dans le cadre du CGAB-CSLP a été aussi à l’ordre du jour.

Selon madame Antoinette Dinga Dzondo, représentante résidente de la Banque africaine de développement et chef de file des partenaires du CGAB-CSLP, concernant le bilan 2007, certaines mesures-clés sont en retard d’exécution et il convient d’accelerer leur mise en œuvre pour ne pas compromettre le niveau de décaissement des appuis budgétaires. Pour cela, dit-elle, « des efforts doivent être fournis de part et d’autre pour maintenir notre cadre de dialogue dans une dynamique de renforcement de son efficacité continue ». Pour sa part, le ministre de l’Economie et des Finances, Jean-Baptiste Compaoré représentant le gouvernement du Burkina Faso, a affirmé que le programme d’actions prioritaires 2006-2007 du CSLP a permis de constater une amélioration des indicateurs.

Dans le souci de lutter de façon efficiente contre la pauvreté, le gouvernement burkinabè respectera ses engagements : « Nous restons engagés et nous ferons le maximum pour la mise en œuvre effective de ces réformes, en demandant votre compréhension pour celles qui malgré notre bonne volonté, pourraient marquer le pas pour une raison ou pour un autre », a assuré le ministre Jean-Baptiste Compaoré. Aussi, le ministre de l’Economie et des Finances a souhaité un dialogue franc et direct avec les partenaires, sur la question de la corruption.

Pour lui, les diverses actions de contrôle entreprises ces derniers mois, « sont un signal fort de la part du gouvernement à l’égard des candidats à la fraude et à la corruption ». Car, le cadre de partenariat doit privilégier le dialogue autour de ce mal. Et cela est un impératif dans un pays aux ressources limitées comme le Burkina Faso.

Jonathan YAMEOGO
(Stagiaire)

Sidwaya