A cette grande rencontre des stylistes africain, BAZEM’SE avait promis faire don des fonds récoltés de la vente aux enchères des tenues au Centre pour le bien-être des femmes (CBF) dont le siège se trouve à Bendogo (Ouaga).
Depuis le 2 février dernier, le jeune styliste a tenu sa promesse en remettant au centre 500 000 FCFA.

C’est en présence du parrain, Adama FOFANA, de la marraine, Mme Francine MAÏGA et des responsables de l’ONG voix de femmes et l’AIDOS, que le styliste BAZEM’SE a procédé à la remise de la somme. Mais bien avant les responsables des deux organisations (voix de femmes et AIDOS), ont rendu un vibrant hommage au styliste BAZEM’SE, pour avoir pensé aux femmes, singulièrement celles du Centre pour le bien-être de la femme.

Quant à Mme Elena BONOMETTI, la représentante de l’AIDOS au Burkina, partenaire du Centre et de l’ONG voix de femmes, elle a aussi salué à sa juste valeur l’acte posé par le styliste. « Vive les jeunes, les artistes qui s’engagent pour la promotion de la femme », a-t-elle lancé.
Pour le styliste BAZEM’SE, son geste symbolique est une contribution pour l’épanouissement de la société.

« Les artistes ont aussi un cœur et sont sensibles aux problèmes que rencontrent les femmes », dira-t-il avant d’annoncer que la prochaine édition de « folies de mode-acte 2 » aura lieu en novembre prochain et regroupera des stylistes d’Afrique et d’Europe.

Le parrain, Adama FOFANA et la marraine Francine MAÏGA, ont encouragé le styliste a poursuivre son oeuvre à la prochaine édition

Le parrain, Adama FOFANA a donné les raisons de son soutien à l’artiste et l’a encouragé à persévérer dans son travail. « La femme porte en elle le secret de la vie… », dira le parrain, d’où la nécessité d’œuvrer pour son épanouissement. Pour le parrain Adama FOFANA, le styliste BAZEM’SE est dans la bonne voie. Il a, en outre, annoncé qu’il reste disponible pour accompagner les femmes du Centre dans leur lutte.
En rappel, le Centre pour le bien-être des femmes est situé au secteur 27 de Ouagadougou et a pour objectif général l’amélioration de la condition des femmes au Burkina Faso, en particulier par rapport à la santé en matière de reproduction et notamment à la prévention des mutilations génitales féminines (MGF).

Par Idrissa BIRBA

L’Opinion