Atypique dans le comportement et la parole, le successeur de Bill Clinton l’aura également été durant ses deux mandats. Alors que les dernières allocutions officielles des dirigeants sont l’occasion pour eux de faire leur testament, l’ultime discours sur l’état de la nation du cow-boy du Texas a été un véritable discours programme basé sur ... les menaces.

Menaces à l’adresse de l’Iran qui n’a pas le droit de détenir l’arme nucléaire à l’instar d’Israël. Profération de mots destinés à faire peur aux Américains que Bush Junior continue de maintenir sous le régime de la phobie des agressions extérieures. Menace contre l’Irak d’où il préconise de ne pas retirer les troupes américaines, etc. Sur ce point, Bush, en instaurant ce climat de peur perpétuel chez ses compatriotes, prépare sans doute l’opinion pour l’élection d’un candidat républicain.

Au fait, George Bush a-t-il conscience que, comme l’a dit le sage Félix Houphouet Boigny, la paix n’est pas un mot, mais un comportement ? Peut-il demander la paix au Proche Orient alors qu’il est loin de donner l’exemple, Washington étant à l’origine du chaos observé aujourd’hui dans certaines parties du monde ? Les Américains, dans leur grande majorité, regretteront-ils vraiment le départ de George Bush de la Maison Blanche ? Pas vraiment !

Morin YAMONGBE

Le Pays