A l’occasion des primaires et caucus qui se déroulent actuellement au pays de l’oncle Sam, Mme Clinton, candidate à la candidature démocrate, a déjà connu son premier réveil douloureux. Au caucus de l’Etat de l’Iowa, elle a simplement été laminée par son principal challenger au sein de l’écurie démocrate, le noir américain Barack Obama.

La First lady d’une époque, pourtant favorite des sondages jusque-là, n’arrive qu’en troisième position. Hier encore dans l’Etat du New Hampshire, en attendant les résultats, le vent des primaires annonçait vainqueur, le « casseur de baraque » comme l’a surnommé un quotidien de la place. La date du 5 février pour le choix du candidat démocrate à la présidentielle américaine est peut-être longue, mais une seconde défaite de Hillary Clinton l’éloignerait de l’investiture, donc de la Maison blanche.

Mme Clinton a beau crié son expérience politique, les électeurs semblent préférer la jeunesse et l’espoir de Barack Obama. Une leçon qui devrait faire école sur le continent africain pour dire qu’être ex-1re dame, fille ou fils de président ne donne pas automatiquement droit à l’ascension politique, voire économique. L’ascension doit être méritée au prix du travail. Toute chose que les citoyens sauront reconnaître en temps utile.

Koumia Alassane KARAMA

Sidwaya