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Carnaval dans la cité, édition 2007 : Parade musicale à travers Ouaga

Publié le vendredi 4 janvier 2008 à 09h03min

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Le 29 décembre dernier, a eu lieu à Ouagadougou l’édition 2007 du Carnaval dans la cité. Organisée par la commune de Ouagadougou, la manifestation a regroupé de nombreux artistes de la capitale qui ont parcouru une quinzaine de kilomètres à travers la ville.

La capitale burkinabè a vibré au rythme de la musique, le 29 décembre 2007, dans l’après-midi, dans le cadre d’une parade organisée par la commune de Ouagadougou et qui a regroupé une pléiade d’artistes dont des troupes traditionnelles (chansonniers, danseurs, troupes dodo, etc. ;) venant de la capitale, ainsi que des vedettes de la musique moderne au nombre desquelles il y avait Loti’K, Sana Bob, Iron Bender, Bamos Théo, accompagnées par l’orchestre de la commune.

Etaient également associés, des représentants des communautés étrangères vivant au Burkina ; il s’agit notamment des communautés béninoise et togolaise. Partis de la place de la Nation, les artistes participant à la parade, juchés sur des camions-remorques avec leurs instruments, ont parcouru une quinzaine de kilomètres à travers les artères de la ville. L’itinéraire comportait des points chauds où tour à tour les artistes se relayaient pour l’animation ; ces points chauds étaient, entre autres, le rond-point de la bataille du rail, le croisement de la station Total face au terrain Moogho Naaba, le croisement au niveau du marché Oscar Yaar près du Lycée Saint Exupéry, la place du Grand lion non loin.

L’ambition, c’est de parvenir à ériger plus tard cette parade, deuxième du genre, en un vrai carnaval, d’où sa dénomination, "Carnaval dans la cité", selon le responsable de l’Action culturelle de la mairie, Rodelphe Sanou. Pour ce faire, des activités connexes seront organisées et qui s’étaleront certainement sur plusieurs jours, afin d’obtenir une plus grande mobilisation autour du carnaval, selon toujours M. Sanou.

Pour les artistes, cette manifestation ne pouvait qu’être la bienvenue. Aussi, pour le chanteur Bamos Théo, tous les artistes du Burkina auraient dû y prendre part, car selon lui, c’était une occasion de plus pour les artistes de communier entre eux, ainsi qu’avec le public. Salam Ouédraogo, président de l’Union des danses et musiques traditionnelles du Burkina et responsable de la commission Transport dans l’organisation du carnaval, lui, dira que c’est une occasion pour rendre davantage visibles les troupes traditionnelles ; du reste, pour lui, la manifestation devrait aussi permettre à la population de se rappeler le rôle et la place des artistes en temps de fête, comme en cette fin d’année.

Par Lassina Fabrice SANOU

Le Pays

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