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Enseignement technique en Afrique : L’UEMOA pour une adéquation formation/emploi

Publié le mercredi 5 décembre 2007 à 10h51min

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En collaboration avec la Banque africaine de développement (BAD) et l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), la Commission de l’UEMOA a organisé les 28 et 29 novembre 2007 à Ouagadougou, l’atelier sur les politiques de l’enseignement technique en Afrique. Le ministre des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique, Joseph Paré, a présidé le mercredi 28 novembre, la cérémonie d’ouverture des deux journées de travaux.

Ouagadougou a abrité les 28 et 29 novembre 2007 l’atelier placé sous le thème, "le partage en politiques et expériences de l’enseignement technique et de la formation professionnelle en Afrique et les opportunités de croissance", organisé par la Commission de l’UEMOA, en collaboration avec la Banque africaine de développement (BAD) et l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Issus des quatre coins du continent africain, les participants ont fait l’état des lieux de l’enseignement technique et de la formation professionnelle dans leurs pays respectifs, passé en revue les meilleures pratiques de part et d’autre. Pour Soungalo Ouédraogo, directeur de l’Education et de la formation à l’OIF, les deux journées de travaux se voulaient un cadre d’échanges afin de "favoriser l’intégration de la dimension formation et emploi dans les politiques de développement pour un meilleur environnement de travail pour la jeunesse africaine".

Rui Duarte Barros, commissaire de l’UEMOA chargé du développement social et du département culturel, a laissé entendre que "l’unanimité se fait sur le caractère peu adapté au marché du travail des profils des sortants de nos institutions de formation". Les échanges de Ouagadougou ont permis donc à tous d’identifier, selon lui, les problèmes du secteur de l’enseignement technique, de la formation professionnelle, et définir de nouvelles stratégies pour des changements qualitatifs.

La formation et la croissance économique ont constitué un axe important des travaux. La vice-présidente de la BAD pour les opérations sectorielles, Zeinab El Bakri, a salué le partage d’expériences sur des sujets divers, pour le développement économique et social en Afrique. Elle a surtout relevé l’importance de l’innovation technologique sur le continent. Le ministre des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique, Joseph Paré, s’est réjoui de la collaboration entre les institutions pour "un enseignement considéré jusqu’ici comme le recours de tous ceux qui n’ont pas pu poursuivre leurs études".

Par Philippe BAMA

Le Pays

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