Malgré la médiation entreprise par le Directeur régional de la police et le premier adjoint au maire, les flics municipaux sont restés de marbre. Ils réclament la présence physique du titulaire du fauteuil de l’hôtel de ville, pour lui exposer leurs revendications. Sont-elles d’ordre salarial ou matériel ? Mystère et boule de gomme.

Toujours est-t-il que l’administration communale est restée totalement paralysée toute la soirée d’hier. Ce mouvement d’humeur a eu lieu en l’absence du maire Gnami Valentin Konaté, et intervient quelques jours après les mouvements des policiers municipaux de Bobo et de Koudougou. Y aurait-il un effet de contagion ?

La suite nous en dira plus. Cependant, le pire est à craindre quand on sait que le commissariat de la police municipale a été fermé et abandonné. A titre indicatif, la police municipale de Dédougou est d’un effectif d’une dizaine d’éléments, dont deux femmes.

Par Serge Coulibaly

Le Pays