Lors d’un match de Ligue des champions africaine, l’ASFA-Y avait été sévèrement battue sur le score sans appel de 8 buts à 2 par l’USMA d’Algérie. A l’époque, la pelouse d’Alger, qui était en gazon synthétique, avait été évoquée comme l’une des raisons de cette déculottée.

Les joueurs de l’équipe jaune et vert de Ouagadougou n’étant pas familiers à ce type de terrain. Désormais, ils n’auraient plus à se plaindre puisque le Burkina dispose désormais d’un gazon synthétique, le premier du genre. Cela a été rendu possible grâce à la FIFA, à travers son projet Gold qui a permis également à la Fédération burkinabè de football d’acquérir un siège à Ouaga 2000.

C’est depuis janvier 2006 que les travaux du stade municipal ont démarré et devraient en principe durer trois mois. "Mais un problème de terrassement ajouté à la saison d’hivernage n’ont pas permis de respecter ce délai. Les travaux ont été suspendus pour être repris en septembre", explique le représentant de la société Green Fields qui a exécuté les travaux, Djemissi Ketawe.

Malgré les difficultés, le projet a abouti et fera la fierté du football burkinabè. La pelouse est opérationnelle

Le stade municipal peut donc recevoir des matchs de football. Tant mieux surtout que selon le calendrier du comité transitoire de la FBF, le championnat national de football démarre le 15 décembre 2007.

Adama Ouédraogo Damiss

L’Observateur