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Prix CIVIPAX : Des lauriers pour le président Blaise Compaoré

Publié le lundi 26 novembre 2007 à 19h40min

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Gbagbo, Compaoré et Soro

Pour l’exemplarité de sa conduite citoyenne et l’ensemble de son action en faveur de la paix dans la sous-région, le président du Faso, M. Blaise Compaoré a été choisi pour recevoir le prix CIVIPAX Afrique de l’Ouest/Espace UEMOA (Union économique et monétaire Ouest africaine).

Réunis le 12 novembre dernier à Yaoundé au Cameroun, en marge des travaux de la Conférence internationale des Barreaux, les Bâtonniers des huit pays membres de l’UEMOA, membres du Jury international des prix CIVIPAX, présidé par Maître Seydou Ibrahim Maïga, Bâtonnier du Mali, ont porté leur choix en effet sur le président Compaoré comme Lauréat principal des prix CIVIPAX Afrique de l’Ouest/Espace UEMOA.

L’attribution de cette distinction aura lieu le 15 décembre prochain à Ouagadougou ; mais comme une traînée de poudre, la nouvelle s’est répandue depuis la semaine dernière, répercutée en échos par la presse nationale. Le comité d’organisation du Prix a, du reste, rencontré la presse, le 22 novembre dernier, pour annoncer officiellement la nouvelle, et porter également à sa connaissance que le prix national CIVIPAX revient au Mogho Naba Baongho, empereur des Mossé pour son action discrète de médiateur dans la résolution des conflits sociaux au Burkina Faso. A travers cette autorité morale, dont la notoriété dépasse l’empire moaga, le jury a voulu distinguer l’engagement du Conseil supérieur des chefferies coutumières et traditionnelles de notre pays dans les processus de prévention des conflits, de réconciliation et de paix au Burkina Faso.

Pour sa quatrième édition et à l’unanimité du Jury international, Blaise Compaoré a été plébiscité parmi onze candidats. Pour ceux qui connaissent l’homme et son action depuis deux décennies qu’il préside aux destinées du Burkina Faso en lui assurant une stabilité politique sans précédent, cet hommage est largement mérité. Au-delà des médisances et des procès en sorcellerie intentés contre lui à des fins politiciennes, le Président du Faso, qui a une haute idée de ses responsabilités, a su répondre présent à chaque fois que son intervention s’avérait indispensable pour remédier à des situations explosives susceptibles de causer des dommages à son pays et à la sous-région.

Le dialogue national renforce la paix sociale. Les 15 et 16 novembre derniers, le Premier ministre, en personne, a conduit les négociations avec les syndicats en vue de trouver par l’échange et le dialogue des solutions aux difficiles conditions de vie des travailleurs burkinabè. Il reste le dialogue politique périodique sincère au sommet entre le pouvoir et l’opposition à instaurer, pour parachever le processus. Le Président du Faso, médiateur dans la sous-région et homme de paix ne saurait y faire opposition.

Selon le secrétariat permanent des prix CIVIPAX, le choix porté sur le président Compaoré comme Lauréat principal fait suite à l’Accord politique global signé le 26 août 2006 entre les acteurs de la crise togolaise et à son constant engagement en faveur de la paix au Burkina Faso, dans la sous-région et dans le monde. On oublie l’Accord de paix tchadien du 14 décembre 2003 et les épisodes des conflits touaregs où il a joué également un rôle de médiateur, sans compter le Libéria et la Sierra Léone qu’il soutient dans leur reconstruction après des années de guerre civile atroce.

Pour revenir sur le cas togolais, les élections législatives du 14 octobre dernier, qui ont consacré comme principales forces politiques au Togo, le Rassemblement du peuple togolais (RPT) du président Faure Gnassingbé et l’Union des forces du changement (UFC) de l’éternel opposant M. Gilchrist Olympio, permettent d’envisager l’instauration d’une paix des braves après des années de bras de fer qui ont mis ce pays au ban de la communauté internationale. La rencontre intervenue le 2 novembre dernier à Ouagadougou entre les deux leaders togolais et le président Compaoré est significative à cet égard. Le 4 mars 2007, faut-il le rappeler, Blaise Compaoré, président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), a réussi une autre prouesse, en menant avec succès la facilitation du dialogue direct interivoirien qui a permis de mettre la Côte d’Ivoire sur le chemin de sortie de crise. Pour accélérer la mise en œuvre de l’Accord politique de Ouagadougou, les signataires de l’Accord politique interivoirien étaient en concertation le 9 novembre dernier ainsi que ce week-end dans notre pays en présence du facilitateur, le président Compaoré.

Toutes ces actions ont amené le Burkina Faso à faire acte de candidature au Conseil de sécurité des Nations unies, motivé par son désir de prendre part activement à la résolution des crises majeures de notre époque dont il a déjà une expérience de longue date à partager.
C’est pourquoi, son élection le 16 octobre dernier comme membre non permanent du Conseil de sécurité pour la période 2008-2009 par l’Assemblée générale des Nations unies par 185 voix, n’a surpris personne. En accordant sa confiance à notre pays, la communauté internationale a ainsi voulu saluer et reconnaître les efforts inlassables consentis de longues années durant par le Burkina Faso et son Président pour promouvoir la paix et la stabilité dans le monde.
Dans l’Antiquité, les lauriers étaient l’emblème de la victoire que portaient les généraux à la tête de leurs troupes victorieuses. Blaise Compaoré, couverts de lauriers, récolte aujourd’hui les fruits de ses longs efforts de médiation et de facilitation.

Car comme l’a dit en 1997 Maurice Druon, le secrétaire perpétuel honoraire de l’Académie française, “ l’œuvre des gouvernants doit être honorée au même titre que les œuvres littéraires et scientifiques ”. Le prix CIVIPAX Afrique de l’Ouest/Espace UEMOA n’est peut-être qu’un prélude, car Blaise Compaoré pourrait récolter d’autres prix tout aussi prestigieux, au vu de son action longue et fructueuse en faveur de la paix et de la réconciliation des hommes.

Par Jean-Paul KONSEIBO

Sidwaya

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