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Coopération décentralisée France-Burkina : Ouagadougou accueille les assises les 6 et 7 décembre 2007

Publié le vendredi 16 novembre 2007 à 14h05min

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Soungalo Ouattara

Ouagadougou accueillera les 6 et 7 décembre les rencontres de la coopération décentralisée franco-burkinabè qui seront l’occasion de faire un état des lieux de la coopération entre les collectivités burkinabè et leurs homologues étrangers. L’édition 2007 portera sur « Contributions des acteurs de la coopération au développement des collectivités territoriales au Burkina ». A moins d’un mois de cet événement, le ministre en charge des collectivités territoriales, M. Soungalo Ouattara, fait le point sur l’avancement de l’organisation.

Les rencontres de la coopération décentralisée franco-burkinabè ont pour thème cette année "Contributions des acteurs de la coopération décentralisée au développement des collectivités territoriales au Burkina Faso" ; pourquoi avoir choisi ce thème ?

Le ministère de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation, en rapport avec les différents acteurs de la coopération décentralisée ont analysé les conclusions des assises de 2002 et dans la suite de la mise en œuvre d’un partenariat dynamique, ils ont décidé de placer les assises des 6 et 7 décembre 2007 sous le thème « Contributions des acteurs de la coopération décentralisée au développement des collectivités territoriales du Burkina Faso ».

Ce thème est pertinent à plusieurs titres parce que, comme vous le savez, en avril 2006, le Burkina Faso s’est engagé dans une communalisation très large. Le processus est étendu aux communes rurales dont le ombre a été porté à 302 et à l’avènement de 13 régions. Il fallait donc faire le point et voir dans le cadre des partenariats, qu’est-ce qui peut être fait pour la mise en route de ces nouvelles collectivités ; voilà donc pourquoi ce thème a été choisi.

A moins d’un mois de ces rencontres, où en est-on avec l’organisation ?

Il faut dire qu’il y a une commission qui a été mise sur pied et qui est en train d’avancer dans la préparation de l’événement. Cette commission réunie à la fois les compétences des départements ministériels impliqués dans la décentralisation ou dans la gestion de la logistique, l’Association des municipalités du Burkina, les partenaires au développement et les associations faîtières de la coopération décentralisée au Burkina comme au Nord, l’ambassade de France au Burkina et l’ambassade du Burkina en France.

Ce comité a précisé les thèmes des débats. Ainsi, le thème général sera traité en ateliers sous trois sous-thèmes : le premier portera sur quel appui institutionnel dans l’accompagnement des collectivités territoriales au Burkina, le deuxième sur quelles stratégies pour la mobilisation des ressources financières nécessaires au développement local et enfin, le troisième sur quelles synergies possibles entre collectivités territoriales et les petites et moyennes entreprises françaises.

Je voudrais préciser que compte tenu du nombre de participants attendus, environ 1500, ces sous-thèmes seront traités en plusieurs ateliers. En plus, pour permettre aux différents acteurs d’exploiter tous les espaces de partenariat, il sera organisé des forums libres, qui vont se consacrer à des thèmes comme l’eau, l’environnement, la culture, la place de la femme dans le développement.

En résumé donc, les assises seront organisées sous trois sous-thèmes, avec à côté des forums libres. Pour l’organisation pratique, le site est identifié et les travaux auront lieu dans les locaux du complexe international de Ouaga 2000. Le comité d’organisation a aussi pris contact avec les hôtels et la liste sera communiquée aux participants. Les dispositions seront prises aussi pour le transport des participants de leurs lieux de résidence au site de Ouaga 2000.

Vos partenaires français avaient exprimé quelques inquiétudes quant à l’avancement de l’organisation de la rencontre ; est-ce que ces inquiétudes sont désormais levées ?

Disons qu’il n’y avait pas d’inquiétude car il s’agissait pour l’essentiel de pouvoir communiquer quelques suggestions et c’est ce qui a été fait. Nous avons eu récemment une rencontre à l’ambassade du Burkina à Paris avec les acteurs impliqués dans l’organisation de ces rencontres et je crois que nous nous sommes entendus sur les différentes procédures ; en ce qui concerne le thème précisément, leur préoccupation était de pouvoir élargir la participation à l’intérieur des différents ateliers et c’est ainsi que ces ateliers seront dédoublés pour permettre à tout le monde de pouvoir s’exprimer. De même, la suggestion a été faite de pouvoir aménager un temps pour des forums libres ; ce qui a déjà été programmé.

Propos recueillis par Cyriaque Paré
Lefaso.net

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