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Burkina-Côte d’Ivoire : Un autre jour se lève

Publié le lundi 29 octobre 2007 à 08h22min

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Hier dimanche, fut un grand jour dans les relations entre la Côte d’Ivoire et le Burkina. Ce jour-là en effet, Laurent Gbagbo président de la Côte d’Ivoire a rencontré la communauté burkinabè vivant dans son pays dans le complexe sportif de Yopougon (banlieue abidjanaise).

Fière allure ! C’est le sentiment qui anime tout Burkinabè. Après surtout l’Accord de Ouagadougou signé le 4 mars dernier au Burkina sous le parrainage du président Blaise Compaoré, tout Burkinabè, partout où il se trouve, éprouve un sentiment de fierté. Dans ce lot, les compatriotes vivant en Côte d’Ivoire, plus que leurs frères et sœurs ailleurs, se sentent auréolés par ce vœu de paix retrouvée, de fin de guerre que la Côte d’Ivoire a connues. Et la rencontre que le premier ivoirien, le président Laurent Gbagbo a eue avec les Burkinabè de Côte d’Ivoire est la marque vivante des retrouvailles entre deux peuples qui, pour reprendre une expression consacrée, sont liés par l’histoire et la géographie.

Donc, condamnés à vivre ensemble et gagner le seul combat qui vaille, celui contre le sous-développement. Ce 28 octobre donc est une page importante dans les relations entre nos deux pays. A coup sûr, en entendant ce samedi 27 octobre sous le coup de 20 heures, Emile Kima, président du Comité de soutien au président Blaise Compaoré en Côte d’Ivoire et organisateur de cette rencontre s’adresser à eux au cours de l’édition du journal du soir sur les antennes de la Radiodiffusion télévision ivoirienne, les millions de Burkinabè ont dû mesurer l’ampleur des relations fraternelles (pour ceux qui en douteraient encore).

"Aujourd’hui c’est un autre jour, un jour pas comme les autres," a déclaré Emile Kima au cours de l’édition. Eh oui, le 28 octobre renforce des relations séculaires et certainement conforte ce qui était tracé au pays des Hommes intègres le 4 mars 2007. Fierté retrouvée pour des compatriotes dans un pays où les fils et filles goûtent depuis aux délices de la paix. Pour élargir "la famille," les ressortissants de pays de l’Afrique de l’Ouest auraient également été conviés à cette rencontre. Au-delà du côté protocolaire, c’est le message que les uns et les autres vont livrer.

Un message qui contribuera à sceller davantage la fraternité entre les peuples africains en Eburnie en général et en particulier aux Burkinabè de Côte d’Ivoire, qu’ils sont bien chez eux en terre africaine de Côte d’Ivoire. Et subséquemment, ils doivent être des vecteurs porteurs de paix, de tolérance, d’intégrité. A l’image des premiers responsables de leur pays, qui n’ont jamais ménagé leurs efforts pour ramener la paix et la stabilité partout où se dessine un péril. Empruntons alors à Amédé Pierre, une icône de la musique ivoirienne, ces phrases contextualisées de sa chanson et disons "Ivoiro-Burkina ayo".

Jean Philippe TOUGOUMA

Sidwaya

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