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XXe anniversaire de l’avènement de la démocratie au Burkina : Un environnement économique propice

Publié le mardi 16 octobre 2007 à 07h20min

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Le Burkina Faso a entrepris depuis les années 90, d’importantes réformes sur le plan politique, économique, sanitaire, environnemental, démocratique… En ce qui concerne spécifiquement le secteur de l’économie, le Programme d’ajustement structurel (PAS) a permis de rétablir les grands équilibres macro-conomiques et d’assainir les principaux secteurs de notre économie.

« La troisième décennie du développement (1980-1990) a en effet été marquée dans les pays en développement comme le Burkina Faso, par une quasi stigmatisation de l’économie. Ce qui contraste avec l’objectif qui retenait une croissance annuelle du produit national brut (PNB) par habitant de 4,5% contre 3,5% au cours de la décennie antérieure…et les conséquences sociales du PAS ont été douloureuses pour bon nombre de pays », souligne en substance l’économiste burkinabé, Tibo Jean Hervé Kaboré.

Mais depuis les années 1980 le visage économique du Burkina a heureusement beaucoup évolué, faisant de ce pays des Hommes intègres, un pays émergent parmi les pays africains qui cherchent encore une voie propice à leur développement.
Le Burkina s’est investi, grâce à la clairvoyance de ses dirigeants, résolument décidés à se tourner vers des lendemains meilleurs avec une économie stable. Sous la direction du président Blaise Compaoré, notre économie n’a cessé de s’améliorer de jour en jour, malgré les « turbulences » constatées au fil du temps.

Cette stabilité économique se traduit également par un taux de croissance encourageant, allant de 1,6 % en 2001 à 6,4% en 2006. On se rend compte en effet qu’à partir de 1994, les performances macroéconomiques ont été probantes. Par contre, elles étaient de l’ordre de 3% entre 1980 à 19993. Le taux de croissance s’affiche sur la barre de 5% au cours de la période 1994-1999. Cette croissance se justifie du fait de l’adoption de la mise en place de programmes de stabilisation et réformes structurelles dont les principaux leviers ont concerné l’assainissement de finances publiques, la libéralisation de l’économie nationale et une plus grande ouverture vers les marchés extérieurs.

Malgré ce beau tableau qui enchante, il convient de reconnaître que l’indicateur de développement humain au Burkina était au plus bas dans les années 1997. Une faiblesse qui s’explique du fait que plusieurs facteurs ont concouru à cet état de fait. On peut noter entre autres : le taux de croissance rapide de la population, renforcée par une faible productivité ; le taux faible de la scolarisation malgré les efforts consentis par les dirigeants politiques ; le poids de la dette extérieure ; le faible taux de la couverture sanitaire.
Il n’est donc pas étonnant que ces facteurs contribuent à accentuer le déficit social et maintenir la pauvreté au sein des populations surtout rurales.

Alors que la force de l’économie de notre pays repose essentiellement sur le secteur de l’agriculture (qui est pourtant très fragile, eu égard aux intempéries climatiques imprévisibles et à la faiblesse de la production). « L’Opération Saaga » par exemple a été imaginée et exécutée pour contribuer à l’augmentation de nos besoins en eau pendant l’hivernage avec un apport supplémentaire de 10 %. Ce qui permet aux 80% à 85% de la population burkinabé vivant essentiellement du rendement des produits de ce secteur d’obtenir des récoltes relativement bonnes chaque année.
Le Burkina étant un pays à vocation agro-pastorale, l’on peut comprendre que son économie soit dans son ensemble, fortement dépendante des activités du secteur primaire, en particulier, de l’agriculture et de l’élevage qui représentent respectivement 68% et 18% de rendement annuel.

Pour ne pas croiser les bras et attendre la manne tomber du ciel, il fallait trouver une solution pour assurer aux braves paysans et à toute la population burkinabé, leur survie avec une économie forte et stable.
Si jadis l’agriculture était centrée sur une production de survie, aujourd’hui il faut reconnaître qu’elle constitue une source de revenus substantiels pour les producteurs, surtout en ce qui concerne la production du coton. Il ne faut pas aussi occulter l’exploitation minière qui rapporte au Burkina des ressources assez consistantes.

La croissance économique dont jouit aujourd’hui le Burkina peut s’expliquer du fait de la détermination du président du Faso qui se bat en première ligne contre la pauvreté avec comme arme, son programme de développement solidaire. Le maintien et la stabilité de cette croissance se justifie également du fait du choix du peuple burkinabé engagé aux côtés du président Compaoré, pour prendre en mains sa destinée. Il convient aussi de noter la stabilité politique au Burkina qui met en confiance les investisseurs nationaux comme ceux d’ailleurs à investir au Faso. Face donc à cet état de fait, tout Burkinabé se doit d’apporter sa pierre pour la consolidation et le renforcement de notre économie pour que nous soyons les meilleurs demain.

Jean Bernard ZONGO

Sidwaya

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