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Conseil national de l’eau : Les membres font leurs premiers pas

Publié le vendredi 28 mai 2004 à 07h24min

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Le Conseil national de l’eau (CNE) a ouvert, le jeudi 27 mai 2004 et ce, jusqu’aujourd’hui, sa première session. La cérémonie d’ouverture s’est déroulée sous la présidence du ministre d’Etat Salif Diallo, ministre de l’Agriculture, de l’Hydraulique et des Ressources halieutiques.

Le Conseil national de l’eau est présidé par le directeur général de l’Office national de l’eau et de l’assainissement, Mamadou Lamine Kouaté, officiellement installé le 26 décembre 2003 à Kaya lors de la Journée nationale du paysan. Cinq mois donc après son installation, l’organe a démarré ses activités par l’organisation de sa première session qui se tient depuis hier 27 mai 2004, et ce, jusqu’aujourd’hui.

Les membres du conseil participant au séminaire, outre l’administration centrale de l’Etat, sont issus de toutes les catégories socioprofessionnelles de notre pays : les pouvoirs locaux, les associations des milieux socioprofessionnels, organismes scientifiques et techniques de la société civile. Les conseillers, pour cette session inaugurale de leurs activités, s’attelleront à : l’élection du 1er bureau de leur organe ; à l’issue d’un exposé sur la Gestion intégrée des ressources en eau (GIRE), les participants examineront leur projet de programme d’activités pour l’année 2004 ; conformément à leur mission, ils auront également à apprécier quatre avant-projets de décrets d’application de la loi d’orientation relative à la gestion de l’eau :

- un projet de décret portant utilisations domestiques de l’eau ; ce premier projet de décret, soumis à l’examen des conseillers, stipule en son article 2 que « le seuil d’utilisation domestique non soumis à contribution financière est fixé à cent (100) litres d’eau (eau de surface, eau souterraine) par personne et par jour ».

Il est aussi précisé que « cette contribution financière vise à assurer la gestion durable des ressources en eau et n’est pas de ce fait assimilable au prix de l’eau potable qui intègre les coûts de traitement, de transport, de distribution, etc. »
- un projet de décret portant détermination des périmètres de protection d’eau destinée à la consommation humaine ; en son article 2 du chapitre 1 des dispositions générales, il est fait cas de trois sortes de périmètre : un périmètre de protection immédiate, un périmètre de protection rapprochée et un périmètre de protection éloignée.
- un projet de décret portant nomenclature des installations, ouvrages, travaux et activités soumis à autorisation ou à déclaration ;
- un projet de décret portant procédures d’autorisation et de déclaration des installations, ouvrages, travaux et activités.

Il est indiqué à l’article 2 du titre premier que « Toute personne souhaitant réaliser une installation, un ouvrage, des travaux ou une activité soumis à autorisation adresse une demande au préfet du département où ils doivent être réalisés, conformément au modèle défini par l’administration chargée de l’eau ». Le ministre Salif Diallo a, dans son discours d’ouverture à la session, salué les nombreux efforts faits par notre pays, notamment par l’adoption d’une politique de gestion intégrée des ressources en eau qui est le cadre général de référence dans lequel vont s’inscrire toutes nos actions en matière d’eau et d’assainissement.

Parlant de la GIRE, le ministre Salif Diallo a dit que c’est un concept dont l’objectif est la satisfaction durable et intersectorielle de l’ensemble des besoins essentiels et légitimes de nos populations, la protection contre les risques, la préservation, la restauration et le développement des ressources en eau et des milieux associés. Salif Diallo a en outre invité les conseillers, dont la mission, dira-t-il, est noble et salutaire, à donner les orientations nécessaires au respect des intérêts des différents usagers de l’eau, à la protection et à la sauvegarde des ressources en eau et des écosystèmes associés.

Hamidou Ouédraogo
L’Observateur

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