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Autoévaluation de la gouvernance nationale : Identifier les bonnes et les mauvaises pratiques du Burkina Faso

Publié le mardi 9 octobre 2007 à 07h34min

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Jean Baptiste Natama

Depuis le 1er octobre 2007, le Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP) a lancé la première phase de autoévaluation de la gouvernance au Burkina Faso. Pour de plus amples informations, la structure a rencontré la presse, le 4 octobre 2007 à Ouagadougou où il a été indiqué que tous les moyens ont été mis en œuvre pour la réussite de la collecte des informations et du processus.

Identifier les bonnes et les mauvaises pratiques de la gouvernance au Burkina Faso et faire des propositions pour redresser les imperfections.

L’action autoévaluation de la gouvernance aux plans démocratique et politique, économique et financière, des entreprises et du développement socioéconomique par le Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP) s’inscrit dans cette logique. Ainsi, afin de mieux faire appréhender le processus, le secrétaire permanent du MAEP, Jean Baptiste Natama et ses collaborateurs directs ont échangé avec la presse, le 4 octobre 2007 à Ouagadougou. Selon M. Natama, "Dans le processus du MAEP, l’exercice national d’autoévaluation constitue une étape fondamentale dans la mesure où c’est au cours de cet exercice que les données sur la situation de la gouvernance dans le pays vont être collectées, traitées et analysées".

L’opération sera menée en cinq phases et la première qui consiste à la collecte des données en fonction des thèmes retenus et qui se déroulera sur tout le territoire a été lancé le 1er octobre dernier. Cette activité a été confiée à quatre structures nationales. Le Centre pour la gouvernance démocratique (CGD) est chargé du volet gouvernance démocratique et politique. Le Centre d’analyse des politiques économiques et sociales (CAPES) s’occupe de la gouvernance économique et de gestion financière. Le volet gouvernance des entreprises échoit à l’Institut national de la statistique et de la démographie (INSD) et le côté, développement socioéconomique est confié à l’Institut supérieur des sciences de la population (ISSP).

Ces quatre structures ont soutenu, en face de la presse, qu’elles ont reçu suffisamment de moyens pour réussir leurs missions. Et M. Natama de préciser : "Chacun d’entre eux a reçu une vingtaine de millions pour le travail". Les représentant du CGD, de l’ISSP, du CAPES, et de l’INSD ont souligné qu’ils feront des enquêtes sur le terrain, voire des sondages et des analyses documentaires dans le but de recueillir le maximum d’informations qui reflètent la réalité et élaborer un rapport acceptable.

De toutes les façons, M. Natama a mentionné que ce rapport sera soumis aux experts du MAEP qui le liront et viendront sur le terrain faire leurs propres enquêtes. Ainsi, s’il y a des discordances, ces experts tireront des conclusions avec des observations à l’appui. Le rapport définitif sera soumis aux pairs, c’est-à-dire aux chefs d’Etat pour une évaluation en dernier ressort, a précisé le secrétaire permanent du MAEP du Burkina Faso. La première phase de l’opération qui aboutira à la rédaction du rapport durera trois mois. En tous les cas, Jean Baptiste Natama s’est voulu rassurant : "Le rapport définitif fera objet d’un suivi-évaluation pour s’assurer que le cap est maintenu dans le but de corriger les imperfections".

Ali TRAORE
Lassina KONE
(Stagiaire)

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