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Mme le recteur Joëlle le Morzellec : Qui peut oser dire ou écrire que l’Afrique n’avance pas ?

Publié le mercredi 3 octobre 2007 à 08h23min

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Madame Joëlle le Morzellec

Ancienne patronne du centre diplomatique de l’université de Sceaux, Madame Joëlle le Morzellec est recteur des universités et responsable de la parité au ministère français chargé de l’enseignement supérieur. Elle est Chevalier de l’Ordre national du Burkina où elle s’est rendue plusieurs fois dans le cadre de l’observation des élections. Celle qui a foulé le sol burkinabè pour la première fois en 1996 exprime dans ce témoignage son admiration pour les progrès réalisés par le pays en une décennie.

Avec ce recul de dix années, je constate les progrès réalisés, dans tous les domaines : éducation, santé, agriculture, développement d’entreprises et services, évènements culturels, tourisme.

Le Burkina Faso est un état qui connaît la paix, la stabilité, et donc le développement. Ses productions se multiplient. Un coton de qualité (premier producteur d’Afrique), du riz, des haricots verts que l’on retrouve sur les étals parisiens, du karité pour les cosmétiques en sont des exemples ; productions récentes qui s’exportent et permettent en conséquence une autosuffisance parce qu’une véritable politique de maîtrise de l’eau a été entreprise et que le travail, souvent très dur, est une valeur partagée par l’ensemble de la population.

Ilot de stabilité sur un continent tourmenté, le Burkina Faso a su imposer son FESPACO (Festival panafricain de Cinéma et de Télévision), son SIAO (Salon international de l’Artisanat) et sa SNC (Semaine Nationale de la Culture). Le tourisme culturel et vert y gagnera encore grâce à la politique de préservation de la faune sauvage et des grands espaces qui a été lancée.

Bien plus, le pays a emprunté le chemin de la démocratie, organisant un dialogue entre majorité et opposition, accordant un statut officiel à cette opposition. Ce chemin, le Burkina Faso l’a pris tout en conservant son histoire, ses coutumes, ses chefs traditionnels, associés au progrès.

En conséquence le Président du Burkina Faso a acquis une autorité naturelle, un véritable charisme, non seulement dans son propre pays, mais à l’échelle du continent. Ce qui explique la façon dont il conduit les destinées de la CEDEAO, qu’il réfléchisse à des Etats-Unis d’Afrique ou qu’il soit sollicité par des Etats voisins, en proie à la violence, pour exercer une médiation ou aider à la gestion d’une crise.

Sur la scène internationale, hors d’Afrique, le Président Blaise Compaoré, personnalité exceptionnelle, chef d’Etat remarqué, a noué des alliances sur tous les continents, des amitiés solides et fortes susceptibles de l’accompagner et de l’aider dans le développement de ce pays auquel il a voué sa vie.

Etat pragmatique qui a conservé un caractère authentique, le Burkina Faso est aussi une terre de contes, de légendes, de danses sacrées où le tam tam dialogue avec les esprits, tandis que l’homme, « tôt le matin, devise avec Dieu » (Titinga Frédéric Pacere).

Témoignage recueilli par Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 3 octobre 2007 à 23:09 En réponse à : > Mme le recteur Joëlle le Morzellec : Qui peut oser dire ou écrire que l’Afrique n’avance pas ?

    Mme Le Recteur,

    J’ai apprécié, non sans une certaine admiration, votre connaissance du Burkina et de son Président.
    Je rêve qu’un jour, tous les burkinabé soient réconciliés sur un "noyau dur" concernant les éléments essentiels d’un développement durable que sont l’éducation, la santé, et l’approvisionnement en eau potable. Pour le reste, certains peuvent continuer à se tirailler sur les conceptions idéologiques de "chapelle" et de rancoeurs inutiles à notre peuple. Me Kéré, Avocat au Barreau de Nancy

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