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Côte d’Ivoire : La guerre est-elle finie dans la tête de Gbagbo ?

Publié le lundi 1er octobre 2007 à 07h41min

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Laurent Gbagbo

Beaucoup d’interrogations et une certaine inquiétude. Voilà ce qu’inspirent les propos va-t-en guerre qui se multiplient dans les interventions du président Gbagbo, au fur et à mesure que progresse l’application des accords de Ouagadougou. Le chef de l’État ivoirien veut-il vraiment de la paix ?

Songe-t-il un seul instant que ses retournements de veste désorientent, lassent et révoltent ? De toute la classe politique, lui seul, pourtant au pouvoir, continue de psalmodier en faveur de la guerre. A un moment où le pays tout entier voudrait tourner la page. Et pourquoi cet empressement à aller aux élections alors que les Accords de Ouagadougou donnent suffisamment de temps pour baliser la voie ? Cela paraît bien suspect. Est-il besoin de provoquer et de maintenir un climat de tension pour des fins électoralistes, si tant est que l’on se réclame partisan sinon artisan de cette paix que l’on clame à tout vent ?

Maintes fois, "Le Pays" l’a relevé : l’entourage du président ivoirien n’inspire pas confiance. Il ne s’aide pas lui-même. Plutôt que de préparer les conditions d’une élection gagnante dans la tranquillité et la transparence, il semble vouloir conserver le pouvoir coûte que coûte. Comme s’il redoutait une défaite, hypothèse à ne pas écarter dans un scrutin ouvert, libre et digne d’une démocratie véritable.

En fait, le sentiment belliqueux n’a jamais déserté l’esprit de Gbagbo. Il le confirme dans une interview à RFI, arguant que pour des raisons de sécurité, il faut lever l’embargo afin de doter les soldats et les gendarmes d’équipements adéquats. Comme si les besoins ne se trouvaient pas ailleurs.

Par le choix du vocabulaire, le président ivoirien ne rate pas l’occasion de rappeler que son pays a été divisé par la faute de certains. Se donnant le beau rôle, dans ses rencontres avec ses compatriotes, il distille la haine de la différence. Lors de son récent séjour aux États Unis, Gbagbo a échangé avec les Ivoiriens résidant en Amérique du Nord. Langage et esprit belliqueux l’emportaient de loin. Enfin, le chef de l’État ivoirien aime cultiver le doute dans les esprits. Il a tendance à minimiser les acquis du brasier de Bouaké où se sont pourtant consumées les armes des folies meurtrières entre forces loyalistes et forces nouvelles.

Mais pourquoi ce ton et ces incertitudes ? Le président-candidat est en fait très inquiet. Il croit de moins en moins à sa propre victoire. Pour plusieurs raisons. Tout d’abord, il ne domine plus la scène politique nationale. Longtemps visible et seul maître à bord, à bâbord et à tribord sur le navire Côte d’Ivoire, il doit composer avec l’apparition d’autres acteurs et non des moindres. Des leaders aussi doués sinon plus tribuns que lui, qui montrent chaque jour que dans des conditions de réelle transparence, ils ont aussi leur chance. L’expérience, l’expertise, le sens des relations et de la communication en sus.

Ensuite l’émergence d’un véritable débat contradictoire. On n’accuse pas sans retour de l’ascenseur. Jour après jour, suite aux Accords de Ouagadougou, la confiance renaît, de nombreux exilés rentrent, qui ont pris le temps de mûrir ailleurs. Peu à peu, les langues se délient, et la vérité pointe à l’horizon, cruelle et implacable. L’émergence, la consolidation progressive du débat contradictoire ne sont pas sans risque. De moins en moins, Laurent Koudou captive l’attention. D’une position passive et attentiste, le citoyen se mue en contribuable aux aguets. Sa conscience l’interroge, son esprit critique se développe. Soumis aux chocs incessants de la réalité quotidienne, il cesse de demeurer celui qui écoute et ingurgite des discours savamment distillés. Il devient alors électeur et prêt à demander des comptes. Gbagbo ne mystifie plus. Ses stratèges le savent bien : il faut changer de discours. Mais chasser le naturel, il revient au galop.

Enfin, la communauté internationale se montre bienveillante mais vigilante. A l’ONU, on n’a pas oublié les critiques acerbes du dirigeant ivoirien aux temps forts de la crise ayant secoué son pays. Gbagbo qui a régulièrement asséné des coups à l’équipe d’alors de Koffi Anan, reconnaît aujourd’hui l’importance de l’organisation dans la résolution de la crise. Mais, aux Nations Unies, plutôt que de lever l’embargo, on tend à privilégier l’aide en vue de la reconstruction de la Côte d’Ivoire. Parmi les différents interlocuteurs, la sous-Secrétaire aux Affaires africaines des États unis, entend surtout favoriser la formation.

Dans l’état actuel des choses, réarmer les forces sous contrôle du seul camp présidentiel ivoirien, comporte de sérieux risques de déséquilibre entre candidats aux prochaines échéances présidentielles. L’embargo visant à favoriser l’organisation d’élections libres, démocratiques et transparentes, il serait illogique de le lever, les objectifs n’ayant pas encore été atteints. On vient à peine d’entamer les audiences foraines et rien n’est encore définitivement acquis.

Au moment où l’on parle de désarmement, il est déplorable que le chef de l’État ivoirien lui, parle de réarmement. Faut-il aussi rappeler que trop de dossiers attendent encore d’être clarifiés ? Outre l’odieux assassinat des journalistes, on attend encore d’en savoir sur les charniers de Yopougon de triste mémoire.

Le fait de polémiquer sur les chiffres relatifs au nombre de postulants à la nationalité n’apporte rien de bon, sinon de la rancœur et de l’amertume. Est-ce la peur éventuelle de faire face aux grands procès à venir, notamment en matière de droits de l’homme ? Une certaine clarification est pourtant nécessaire sur différents dossiers.

En soufflant le chaud et le froid, Gbagbo démontre clairement qu’il veut d’une paix contrôlée et mise à son service. Le consensus lui, paraît évident : toute levée de l’embargo incombe à un gouvernement démocratiquement élu, disposant d’un mandat clair du peuple ivoirien pour entreprendre les réformes indispensables.

" Le Pays"

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Vos commentaires

  • Le 1er octobre 2007 à 09:33, par Jean Paul Baugha (Londres) En réponse à : > Côte d’Ivoire : La guerre est-elle finie dans la tête de Gbagbo ?

    l’auteur de cet article fait preuve d’une malhonnetete intellectuelle qui continuera de miner longtemps l’Afrique si nous ne changeons pas nos vieux reflexes de mensonge et de manipulations.
    Il faut relire tout simplement les accords de Ouaga.
    Dans cet accord il est demande de facon claire et nette la levee partielle de l’embargo sur les armes ( armes de dotation pour la securite et le maintien de l’ordre).
    L’etat a le devoir d’assurer sa securite et celle de ses citoyens. Apres ces moments de crises , l’etat doit reprendre la main par le truchement de son gouvernement dirige par Guillaume Soro.
    Alors de grace ne soyez pas obsede par la belligerence meme si vous etes expressement mandate pour vous attaquer a notre President.
    Certainement que votre salaire en depend ...
    Merci et bon courage cher frere.

    • Le 1er octobre 2007 à 12:14 En réponse à : > Côte d’Ivoire : La guerre est-elle finie dans la tête de Gbagbo ?

      M. Baugha

      L’auteur de cet article est journaliste travaillant dans un journal privé. Il n’est mandaté par personne autre que la mission que s’est assigné le journal. Le etxte qui vous irrite est un éditorial, et comme tel, exprime le point de vue de l’auteur. Vous êtes libre de l’approuver ou le désapprouver, mais vous avez absolument tort de croire qu’il est une marionnette manipulée par des adversaires du président Gbagbo. Le salaire du journaliste lui est versé par le journal et si vous avez des preuves qu’il touche un autre salaire versé par quelqu’un d’autre, faites-le savoir. Sinon, arrêtez d’insulter les gens qui font honnêtement leur boulot
      Jean Michel

      • Le 1er octobre 2007 à 15:43 En réponse à : > Côte d’Ivoire : La guerre est-elle finie dans la tête de Gbagbo ?

        Jan Michel

        C’est très faible de ta part de t’attaquer au point de vue d’un lecteur. Et de toute évidence tu lui donne raison que tout ce qu’il a apporté comme analyse est juste. Que savez vous de la crise ivoirienne toi et ton fameux journaliste que tu defend de tout ton corp et ton âme. Je pense donc que vous avez de serieux problèmes : alimentaire ?? sechéresse intellectuelle ?? Employez tous les moyens possible pour pouvoir vivre mais de grâce n’opposer pas ces deux pays.

        Sammy

        • Le 1er octobre 2007 à 18:03 En réponse à : > Côte d’Ivoire : La guerre est-elle finie dans la tête de Gbagbo ?

          Du calme, ici nous sommes sur lefaso.net, ce qui veut dire pas d’insultes, pas d’impolitesse. Que le modérateur veille au bon fonctionnement du forum. Des fois, des messages ne comportant aucune insulte, aucun manque de respect envers qui que ce soit, sont bloqués.

        • Le 1er octobre 2007 à 18:08, par Aziz Boulkiemdé En réponse à : > Côte d’Ivoire : La guerre est-elle finie dans la tête de Gbagbo ?

          Décidemment, on dirait que les journalistes burkinabè ne peuvent plus parler d’un pays étranger sans être traités de tous les maux ! On est où là ?

          Mais quand ce sont les Paris Match et autres Figaro, là c’est la parole d’évangile...

          Le Burkina est un pays de liberté et il est l’est encore plus pour quelqu’un qui fait son travail rien que son travail. « Le pays » est un journal très sérieux dans un Faso qui a atteint depuis belle lurette l’auto suffisance alimentaire....

          Les idées rien que les idées, les gars !

          • Le 2 octobre 2007 à 17:11, par Moussa En réponse à : > Côte d’Ivoire : La guerre est-elle finie dans la tête de Gbagbo ?

            Mon frere, on n’empeche pas les journaux BF de parler d’autres pays. Nos journalistes doivent simplement comprendre que le BF est actuellement le mediateur principal dans le conflit ivoirien. La RCI fait des efforts depuis la signature de l’Accord de Ouagadougou ! Gbagbo - malgre ses defauts connus - traite Guillaume Soro avec plus d’egards qu’il ne l’a fait avec Diarra et Banny. Le processus de paix n’est pas parfait mais on note des avancees considerables depuis le debut de la crise ; Notre presse doit s’inscrire dans la consolidation de ces acquis. Si une etincelle doit etre arriver dans la gestion de la crise, elle ne doit jamais provenir du Burkina par la faute de notre presse !

            Pour vous convaincre que les lecteurs ont raison de s’attaquer cet l’article, remarquez ceci : l’article a ete publie seulement hier 1er Octobre 2007 dans "Le Pays". Des aujourd’hui 2 Octobre il est publie sur ABIDJAN.net !!!!! Ca signifie une chose : Un camp dans la crise ivoirienne est en train d’utiliser cette eteincelle... burkinabe. Combien d’articles burkinabe sont repris dans la presse ivoirienne et postes sur Abidjan.net ??

            Quand nos journalistes se plantent, ils doivent accepter qu’ils font des erreurs d’appreciation comme tout le monde. Au lieu de cela on s’evertue a justifier ses propres positions.

        • Le 1er octobre 2007 à 18:41 En réponse à : > Côte d’Ivoire : La guerre est-elle finie dans la tête de Gbagbo ?

          M. Sammy
          D’abord apprenez à bien orthograhier mon prénom, ensuite, ne tutoyez pas quelqu’un sans sa permission. C’est une règle élementaire d’une bonne éducation. En quoi le journaliste est-il fameux ? Personnellement, je n’ai aucun problème alimentaire. Quant à la sécheresse intellectuelle, venant de quelqu’un qui se permet de telles insanités sur des gens qu’il ne connait pas, je prends ça comme un compliment et suis très admiratif devant "votre fertilité intellectuelle". Personne ne cherche à opposer les deux pays et c’est parce que des gens comme vous refusent le débat que la guerre a éclaté en Côte d’Ivoire.
          Voici ma dernière réponse à votre réaction car je ne discuterai plus avec vous sauf si vous cessez votre approche manichéenne des problèmes

          Jean Michel

    • Le 1er octobre 2007 à 15:41, par Mahaoua Konaté, je suis journaliste En réponse à : > Côte d’Ivoire : La guerre est-elle finie dans la tête de Gbagbo ?

      Je salue le courage et la lucidité du confrère qui a longtemps vécu en Côte d’ Ivoire , et qui sait de quoi il parle . Ce sont les derniers accords , ceux de Ouaga en ce qui concerne le cas spécifique de ce pays frère . Si les insultes aidaient , le dossier ivoirien avait trouvé solution depuis belle lurette et comme cela s’est avéré une perte gratuite de temps , disons les vraies choses et ayons le courage de décortiquer les différentes mises en garde et remarques . Créer les conditions d’élections pour essayer de vivre avec le choix qu’aura fait le peuple ivoirien , c’est ce qui préoccupe tout le monde . Les prérogatives du chef de l’état ne doivent pas en souffrir, j’imagine . Construisons et évitons le langage incendiaire qui fait de nous , des africains incapables de débattre de problèmes aussi graves que celui d’un jeune état souffrant d’un accès politique pernicieux et sévère . C’est urgent et la vie de la Côte d’Ivoire profonde en dépend .

      Le seul mandat que les journalistes ont c’est de rendre compte souvent de manière heureuse ou malheureuse , ils auront permis à beaucoup de gens de lire et de se faire leur opinion . On sait respecter l’intelligence humaine et souvent on apprécie ces genres de réactions épidermiques qui nous montrent qu’on est lu.

      Mr Baugha , pensez aux Ivoiriens qui ont faim , qui s’appauvrissent de jour en jour . De Londres, de New York ou du Canada , on adore les officiels, c’est humain mais pensons aux citoyens lambda qui se demandent de quoi aura l’air leur pays demain si `` les bavards continuent ``. Merci

      Mahaoua Konaté
      Canada

      • Le 1er octobre 2007 à 16:58, par Moussa En réponse à : > Côte d’Ivoire : La guerre est-elle finie dans la tête de Gbagbo ?

        C’est dommage que nos journalistes champion de la critique ne souffrent pas d’etre critiques a leur tour. Pourquoi tant de journalistes levent le bouclier a cause d’une analyse contraire a celle de votre confrere ? De grace, personne n’a le monopole de la verite. Un texte publie est d’office suppose susciter la contradiction. Tous, lecteurs ou journalistes de profession avons le droit d’avoir nos opinions et de les exprimer sans pour autant que les professionels de la communication se sentent en droit de nous dire en quelque sorte "lisez mais vous la bouclez !".
        Il faut avouer que les titres du genre "la guerre est-elle finie dans la tete de Gbagbo" rappellent etrangement les titrailles de la presse ivoirienne au temps fort de la crise. Dieu seul sait que ce genre d’articles loin de calmer le jeu, n’a fait que envenimer la situation. Combien de fois vos confreres de la presse ivoirienne ont ete rappeles a l’ordre ? Au moment ou tout le monde croise les doigts pour que le processus de paix aboutisse aux elections, ce n’est pas le moment d’attiser le feu avec des titres comme celui-la. Meme s’il s’agit d’un editorial...
        Le langage de Gbagbo a beaucoup change depuis les accords de Ouaga. C’est cela qu’il faut saluer. Et non faire des affirmations sans donner les citations guerrieres dont il est question.

    • Le 1er octobre 2007 à 21:53 En réponse à : > Côte d’Ivoire : La guerre est-elle finie dans la tête de Gbagbo ?

      vous n’aidez pas laurent bagbo par de telles analyse a moins que votre salaire à vous en dépende également. etes vous un apprentit boulanger ?

  • Le 1er octobre 2007 à 11:25, par EJAC En réponse à : > Côte d’Ivoire : La guerre est-elle finie dans la tête de Gbagbo ?

    Je ne sais pas comment les journalistes reçoivent leur source d’informations, mais je peux dire à celui-là qu’il serait souhaitable de se rendre en Côte d’Ivoire avant d’écrire n’importe quoi. Il ne s’agit pas de faire du copier-coller mais plutôt instruire le peuple par des infos véridiques. D’une part la classe politique exige que les élections se déroulent le plutôt possible pour que le pays se dote d’un Président élu. Quand le Président se hâte à actionner tout ce qui concoure à l’organisation de ladite élection, on trouve qu’il précipite les choses. Quand il ne le fait, on crie sur tous les toits qu’il veut gagner du temps à rester au pouvoir en ne voulant pas organiser des élections. Que veut-on alors ?
    Quant à la popularité de Laurent GBAGBO, laisse-moi vous dire que vous vous trompez énormément de personnage. La côte de GBAGBO demeure toujours élevé. Il gagnera les élections sans bavure si bien évidemment la communauté internationale ne tente pas d’imposer un candidat. Mais sachez qu’aujourd’hui, en Côte d’Ivoire, le peuple a muri. Rien ne peut s’imposer à la population, parce que les Ivoiriens savent apporter la replique pour ces genres d’actes. Rendez-vous en Côte d’Ivoire pour apprécier les réalisations effectuées par le Président de la Republique. Arrêtez de faire du COPIER-COLLER. MERCI

  • Le 1er octobre 2007 à 20:16, par Giorgio le Kmer En réponse à : > Côte d’Ivoire : La guerre est-elle finie dans la tête de Gbagbo ?

    Cet article est injuste et manque d’une veritable analyse politique de la situation en Cote d’Ivoire. Gbagbo veut la Paix et non une solution "Mobutiste" ou encore "Savimbiste" et il a fait preuve de cela. Le triomphalisme de Gbagbo est certes calcule mais juste car il est l’artisan de la paix face a des Ouattara et Bedie qui au moment ou la rebellion avait encore des "cartouches" ; ils n’ont pas oeuvre pour la paix mais pour utliser la rebellion comme cheval de Troie. Mais comme la lumiere ne peut se cacher meme dans la plus grande obscurite, "le fils politique spirituel de Gbagbo" avait compris la "trucherie" est revenue a la maison.....L’embargo de l’ONU a l’epoque etait injuste car on ne peut pas empecher une armee legitime et legal avec un President democratiquement elu de ne pas pouvoir acheter des armes pour riposter face a une rebellion dont les armes achetes par d’autres etats etaient achemines vers le Nord (sans poste de controle de l’ONU).....si on interdit a l’armee officielle d’importer des armes par des voies legales, pourkoi l’ONU n’avait pas envoye des observateurs a la frontiere Burkina - Cote d’Ivoire pour empecher les rebelles de continuer a s’approviser en armes......Je supporte la levee des sanctions et de l’embargo car je n’ai pas peur de Gbagbo comme vous.....Gbagbo a montrer meme sous embargo militaire (et surveillance de Licorne), economique et financier que la Cote d’Ivoire n’etait pas prenable.......Vive la Cote D’Ivoire, Vive Gbagbo, Que Dieu benisse la Cote d’Ivoire

    Giorgio le Kmer

  • Le 2 octobre 2007 à 06:58, par KgB En réponse à : > Côte d’Ivoire : La guerre est-elle finie dans la tête de Gbagbo ?

    Jean Paul Baugha a totalement raison dans sa reaction. Cet article est un mechant alignement d’affirmations (gratuites). Il ne peut meme pas rapporter les propos de Gbagbo avec ses compatriotes a New York, mais il sait que c’etait inflammatoire.

    Je ne suis pas ivoirien, je n’aime pas Gbagbo, mais cet article, il faut le reconnaitre, nous donne aucune preuve soutenant toutes ces accusations de "Gbagbo va-t-en guerre". Un editorial, le vrai, s’appuie sur des faits. Si Gbagbo dit "je ne veux plus des accords de Ouagadougou", dans ce cas c’est un "retournement de veste". Mais cette expression ici dans cet article nous renvoie a rien.

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