Les experts burkinabè ont, au cours d’un atelier qui s’est déroulé du 10 au 14 septembre 2007, planché sur les organismes génétiquement modifiés (OGM) en conditions de diffusion au Burkina Faso. Ils ont évalué les risques environnementaux liés à l’utilisation des OGM, selon les termes de la loi du Burkina Faso, tout en se référant aux normes internationales. La vingtaine de participants s’est intéressée entre autres : à la caractérisation génétique de la plante mère et la modification au niveau de l’ADN de son noyau, les conséquences environnementales et le devenir des protéines exprimées.

Les effets secondaires, les coûts et avantages liés à cette technologie. Toutes ces étapes ont fait l’objet d’une évaluation quant aux risques potentiels et à venir qui pourraient survenir avec des conséquences sur la santé humaine, animale que sur l’environnement. "C’est seulement de cette manière que vous pourrez en toute responsabilité utiliser les avancées technologiques pour servir le développement du Burkina Faso", s’est réjoui le directeur général du Centre national des semences forestières, Mamadou Onadja.

Selon lui, les expériences de ces travaux d’échange entre les experts sont un outil essentiel pour mieux examiner les demandes d’utilisation d’OGM formulées par les partenaires au Burkina Faso. "En matière de biosécurité, vous contribuerez à éclairer et accompagner les décideurs vers la réalisation d’un développement durable et équilibré au profit de tous, a-t-il ajouté.

M. Onadja a remercié le peuple américain qui, à travers l’USAID, a bien voulu soutenir la réalisation de cette formation. Il a par ailleurs salué la société Agbios qui entretient "un partenariat fructueux" avec l’Agence nationale de biosécurité du Burkina Faso.

Hamadou TOURE

Sidwaya