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Alfred Idrissa Zampou, directeur général des routes : “Aucun pont du Burkina Faso ne présente un danger”

Publié le lundi 17 septembre 2007 à 07h59min

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Alfred Idrissa Zampou

Les fortes précipitations enregistrées ces temps-ci ont éprouvé considérablement les infrastructures routières du Burkina Faso notamment les ponts. Que ce soit sur les routes nationales que départementales, ceux du Nazinon et de Nobéré sur la RN5, de Boromo sur la RN1, de Fada N’Gourma de Cinkansé ou du Mouhoun (route de Dédougou) suscitent de vives inquiétudes et craintes chez les usagers.

Au-delà de ces dommages causés sur les axes routiers par les pluies, le directeur général des routes, Alfred Idrissa Zampou se veut rassurant : “Les infrastructures routières du Burkina Faso sont sûres. Aucun pont ne présente un danger pour les usagers”. Il évoque les mesures prises pour renforcer les ouvrages endommagés et rendre le réseau routier burkinabè plus performant.

Sidwaya (S.) : En cette saison pluvieuse, on constate des problèmes sur des infrastructures routières exacerbés par la submersion du pont sur le Nazinon pendant six jours. Quelles sont les garanties pour la sécurité des voyageurs et marchandises ?

Alfred Idrissa Zampou (A. I.Z.) : Le Burkina Faso connaît une crue exceptionnelle qui a entraîné, la submersion du pont sur le Nazinon. La direction générale des routes s’est déportée sur l’ouvrage et a constaté une lame d’eau de plus 1,50 mètre au-dessus du pont. Cela n’est jamais arrivé depuis 1983 où il y a eu un passage d’eau d’environ 40 centimètres sur le pont. Cette fois-ci, l’eau a stagné pendant six (6) jours sur l’ouvrage. Dans un premier temps, des mesures conservatoires ont été prises pour interdire la circulation sur le pont car personne ne savait dans quel état il était. Il fallait attendre que le niveau de l’eau baisse, afin que des experts internationaux se prononcent avant d’ouvrir le pont à la circulation.

L’ouvrage en lui-même n’a pas de problème. En certains points, les remblais d’accès ont connu des dégradations dues au fait qu’ils ont été pris d’assaut par les usagers juste après l’ouverture du pont. Cela a conduit à entreprendre des travaux confortatifs pour renforcer le remblais du pont. La direction générale des routes est actuellement à pied d’œuvre sur l’ouvrage ouvert à la circulation. Elle recommande la prudence aux usagers.

S. : Malgré la submersion du pont par les eaux, l’ouvrage répond-il aux normes de sécurité quelle que soit la charge des véhicules et la densité du trafic ?

A. I. Z. : L’ouvrage en lui-même n’a aucun problème. Le remblais a été imbibé pendant six (6) jours. Il y aura un revêtement du pont. Les usagers peuvent circuler en toute tranquillité sur le pont. Le resurfaçage de la nationale N°5 sera effectué jusqu’à la frontière avec le Ghana. Dans ce cadre, on verra s’il faut faire des ouvertures au niveau de l’ouvrage pour permettre une évacuation de l’eau afin d’éviter ce genre de submersion à l’avenir.

S. : En quoi consistent alors les réparations actuelles sur le pont du Nazinon où on constate que la circulation est souvent interdite aux usagers à des heures précises ?

A. I. Z. : On est obligé de travailler dans la nuit sur ce pont à cause du trafic qui est dense. On ferme la circulation de 18h à 6h du matin. Cela a été le cas dans la nuit du lundi 9 au mardi 10, du jeudi 12 au vendredi 13, du samedi 15 au dimanche 16 septembre. Les travaux consistent à purger les zones de bourbiers causées par les gros porteurs. On projette les matériaux substitués par de gros blocs, on met du sable et on termine par de la latérite avant de passer le bitume.

Les techniciens sont en train de revoir les parties dégradées par les gros porteurs en substituant les bourbiers par de bons matériaux. Ensuite le bitume sera mis dessus pour que le trafic se fasse dans de bonnes conditions jusqu’à la reprise totale et effective de la circulation sur cette route. Un appel d’offres a été lancé pour réparer définitivement les remblais. Il devait être dépouillé le vendredi 14 septembre. Mais l’on est obligé de revoir cela à cause des bailleurs de fonds. Le souci majeur est de pouvoir démarrer les travaux avant la fin de l’année.

S. : Le pont du Nazinon ne consiste pas la seule épine sur les routes en cette saison des pluies. Il y a aussi le pont à l’entrée de Nobéré qui a été déconseillé à la circulation avec une déviation. Comment expliquez-vous que pendant longtemps ce pont n’a pas été réparé ?

A. I. Z. : Sur le même tronçon de la Route nationale n°5, l’on a connu un problème sur le pont à l’entrée de Nobéré. Mais cet ouvrage ne présente plus de danger. Il y avait eu un affoulement sur la dalle du pont. Du béton a été insufflé avant la saison des pluies. Pour éviter que les usagers ne passent en vitesse sur le pont, des cassis dos d’âne (gendarmes couchés) ont été érigés à chaque entrée.
Aujourd’hui, l’ouvrage ne présente aucun danger. La déviation a été maintenue parce que des camions trop bas, n’arrivent pas à passer sur le pont à cause de ces cassis dos d’âne. Cette déviation est toujours maintenue pour ces cas-là. Sinon, l’ouvrage a été reparé et il tient.

S : La forte pluviométrie a révélé les limites de certaines infrastructures routières. Les ponts de Fada N’Gourma, du Mouhoun, et de Boromo connaissent d’énormes difficultés et suscitent des inquiétudes. Qu’est-ce qui explique des dégradations à tel point de ces ouvrages ?

A.I.Z. : Nous voudrions ici rassurer les populations sur le fait qu’aucun pont du Burkina Faso n’a des problèmes. Les ouvrages routiers ne présentent aucun danger pour les usagers. Nous ignorons celui qui a créé une telle psychose au sein des usagers. Cette année la pluie a été exceptionnelle. Certaines retenues d’eau ont cédé. Cette situation entraîne des désagréments sur le remblais. Un accident est survenu sur ce pont à l’entrée de Fada N’Gourma qui a endommagé l’ouvrage. Des mesures conservatoires ont été prises pour ouvrir une déviation. Nous sommes en train de faire des travaux et bientôt le pont sera ouvert à la circulation en attendant qu’il soit détruit totalement pour être repris. L’expert commis à cet effet a visité l’ouvrage et a trouvé qu’il faut reprendre le tablier. Aujourd’hui, le dossier d’appel d’offres est presque prêt pour lancer une consultation pour la reconstruction de l’ouvrage. Au niveau de Dédougou, le fleuve Mouhoun a débordé. Des remblais ont été emportés par endroit. Mais ils ont été reconstitués. Il n’y a pas un seul pont qui a cédé au Burkina Faso. La forte pluviométrie a provoqué des submersions. Cette probabilité ne peut arriver qu’une fois tous les 50 ou 100 ans. Ce n’est pas pour cela qu’il faut systématiquement construire des ouvrages onéreux. Il est plus facile de reprendre un remblais d’accès à un ouvrage plutôt que de confectionner d’autres types qui ne vont pas fonctionner.

Les ponts burkinabè sont rassurants. Le seul pont où il y a eu des inquiétudes, c’est celui situé à l’entrée de Bittou à la frontière avec le Togo et le Ghana. Il y a eu affoulement en bas de l’ouvrage dû aux fortes pluies. Une des culées a basculé et engendré une dénivelée d’environ 30 centimètres. Elle est aujourd’hui comblée. Après la saison des pluies, l’ouvrage sera repris totalement . A Dori les barrages de Tougouri et Yalgho sont en construction. L’objectif était de pouvoir terminer les travaux avant le début de la saison hivernale. Malheureusement, pour des questions techniques rencontrées sur le terrain, cela n’a pas été le cas. Ce sont des anciens radiers renforcés qui sont toujours empruntés. Sur cette voie, des bandits cassent par vandalisme les balises ou la dalle pour enlever le fer. Les forces de l’ordre ont été alertées mais aucun malfrat n’a jusque-là été arrêté. A la fin de la saison des pluies, on va terminer ces deux ouvrages : les ponts de Yalgho et Tougouri.

Aucun usager n’aura de problème sur l’axe Kaya-Dori la saison de pluies prochaine.
A l’entrée de Boromo, il y a eu des érosions au niveau du remblais d’accès au pont mais tout est sous contrôle. Des personnes affirment que le pont tremble au passage des véhicules. Cela est dû à la nature même du pont. Dans la conception de l’ouvrage, on ne peut pas réaliser un béton de transition sur 100 mètres sans installer des joints à des intervalles donnés. En cas de dilatation du fer contenu dans le béton, cet espace permet de rattraper les choses. Sinon le pont en lui-même ne connaît aucune dégradation et ne présente pas un danger pour la circulation.
Deux experts l’on visité. Ils ont confirmé que les remblais tiennent toujours et recommandé que ceux-ci soient renforcés. Des remblais d’accès seront repris après la saison des pluies.

S : Au-delà de toutes ces assurances, n’y a-t-il pas d’inquiétudes légitimes sur les ponts situés sur le Mouhoun entre Boromo-Poura et celui de Kougri sur la nationale 4 ?

A.I.Z. : La réalisation d’ouvrages de telle envergure nécessite des moyens financiers considérables qui se chiffrent à des milliards F CFA. Sur la nationale 4 à l’entrée de Kougri, le pont sur le Nakambé est devenu étroit du fait de l’élargissement de la chaussée. Dans le dossier de base et compte tenu de l’enveloppe financière disponible, il était question de maintenir l’ouvrage en son état. Mais à la phase d’exécution, l’on s’est rendu compte que l’ouvrage construit dans les années 1940 ne respecte plus les normes. Il s’est avéré qu’il était nécessaire de changer l’ouvrage. Mais l’enveloppe financière ne permet pas une telle initiative. La requête a été soumise au ministère des Finances qui a accédé à la demande. Le pont sera repris à la fin de la saison des pluies. Des balises ont été dressées pour attirer l’attention des usagers. Quant au pont situé entre Poura-Boromo, cet ouvrage n’a pas de problème particulier. Le remblais d’accès a présenté à un moment donné ses limites avec la présence de trous sur le bas côté. Deux experts indépendants ont visité l’ouvrage. Ils ont rassuré que le pont pouvait fonctionner encore quelques années. Mais par mesure de prudence, l’on doit reprendre les remblais d’accès après la saison des pluies.

S. : Quel est votre point de vue face aux recommandations faites aux transporteurs par certaines autorités locales dans certaines régions de laisser les passagers traverser un pont à pied pour les reprendre de l’autre côté ?

A.I.Z. : En tant que technicien, nous déconseillons une telle pratique car cela n’est pas prudent. Personne ne sait dans quel état les passagers empruntent les cars. Lorsque les autorités locales conseillent aux passagers de traverser un pont à pied, c’est installer la psychose dans leur esprit. Il y a des personnes qui ne supportent pas d’être en hauteur. Il suffit d’un faux pas ou d’un vertige et le pire est vite arrivé. Les ponts du Burkina Faso sont suffisamment sûrs pour permettre aux transporteurs de passer avec les passagers à bord de leur véhicule.

S. L’eau doit-elle couler sur ou sous un pont ?

A.I.Z. : Un pont est conçu pour que l’eau passe en bas. Mais quand c’est un radier, l’eau doit passer au-dessus. Il y a aussi des dallots submersifs où une partie de l’eau (le surplus) passe en haut tandis que l’autre partie coule en bas. En ce moment, les usagers attendent que le surplus diminue avant de poursuivre leur chemin. La limite entre le pont et le dallot est technique mais ces ouvrages sont conçus pour que l’eau coule en bas.

S. Pourquoi ne pas construire des ponts très hauts comme dans certains pays pour ne pas courir le risque de voir l’eau couler sur le pont ?

A.I.Z. : Tout dépend de la conception de base et du trafic. Une étude hydrologique est menée au préalable. L’ouvrage est dimensionné en fonction du débit. S’il s’avère qu’au moment de la conception, l’ouvrage a été dimensionné pour évacuer le débit et que les données changent, on peut connaître et vivre la situation actuelle. Dès lors qu’on doit construire un ouvrage sur un cours d’eau important, on le dimensionne en fonction de tous ces paramètres.
Les crues exceptionnelles où l’eau vient sur la route, l’ouvrage n’a pas été dimensionné pour évacuer en ce laps de temps une telle quantité d’eau. De plus en plus avec le changement climatique on tient compte de cette situation dans la construction des ouvrages routiers. Le Burkina Faso n’est pas le seul pays à vivre cette situation. Le Togo, le Bénin, la Côte d’Ivoire connaissent les mêmes problèmes. Tous ces pays sont réunis en association des gestionnaires et partenaires africains de la route. J’en assure la présidence. A travers nos échanges, l’on se rend compte que ces problèmes sont régionaux, voire mondiaux. Les Chinois doivent reprendre six mille (6 000) ouvrages non pas parce qu’ils sont défaillants mais ne répondant pas aux réalités actuelles.

S. : Y a-t-il une réflexion menée actuellement à tous les niveaux pour sécuriser nos routes ?

A.I.Z. : Il y a un vaste programme de réfection des routes burkinabè. Des financements sont en train d’être recherchés pour reprendre la route Koupéla-Bittou. Cette route a montré ses limites, elle est assez vieille. Les routes bitumées au Burkina Faso sont construites pour être reprises tous les sept (7) ans. Cela nécessite des financements assez importants. L’étude est bouclée et des négociations sont en cours pour la reconstruction. Il faut reconnaître aujourd’hui que l’entretien courant ne suffit plus. C’est comme un véhicule, même si l’entretien porte d’abord sur les vidanges, il va falloir à un moment donné changer le moteur si l’on veut garder le même véhicule. La route a une durée de vie qu’il faut respecter. Si on n’intervient pas à un moment donné, cela nécessite de gros investissements. Pour les routes en terre, il faut les renforcer tous les cinq (5) ans. Mais cela nécessite aussi des financements. Un programme a été élaboré aussi sur ce volet et va démarrer après la saison des pluies. Les routes en terres ne sont utilisables qu’en saison sèche. L’inventaire de tous les tronçons concernés existe déjà.
En saison de pluies, lorsque la route en terre est très imbibée, il faut l’interdire à la circulation. Des gardiens sont placés aux barrières de pluie car si les gros porteurs empruntent la route, celle-ci va se délayer. C’est de la laterite et lorsqu’elle est suffisamment imbibée on n’y peut rien.

S. : Les problèmes rencontrés sur les infrastructures routières ne remettent-ils pas en cause la qualité des entreprises chargées d’exécuter les travaux d’ouvrages ?

A.I.Z. : C’est vrai que des entreprises ne maîtrisent pas bien les techniques. Mais il faut souligner que l’un des objectifs du gouvernement est de promouvoir les Petites et moyennes entreprises (PME) en leur confiant l’exécution de certains travaux routiers. Avant, ces travaux routiers sont totalement exécutés par l’administration. Depuis 1996, ils ont été confiés aux PME. On a constaté que parmi ces PME, il y a des insuffisances. Certains n’ont pas de matériels. Il y a des vendeurs de cacahuètes qui sont devenus des entrepreneurs en travaux publics. Ils n’ont pas une assise financière. Pour des travaux de 100 (cent) millions FCFA, ils espèrent tirer un très grand bénéficie. Ce qui n’est pas évident. Dans une telle situation, soit ils abandonnent, soit l’on résilie le contrat. Il y a des problèmes avec ce genre d’entreprises. Un marché est confié à une PME par le biais d’un appel d’offres et celle-ci n’est pas capable de démarrer les travaux ou l’exécute mal. L’administration en charge des infrastructures est obligée de résilier le contrat. Mais pour passer le marché à une autre entreprise, beaucoup de temps s’écoule. On a donc l’impression que certains tronçons sont abandonnés. Ce n’est pas le cas c’est plutôt les défaillances de certaines entreprises qui retardent les travaux.

S. : Quelles sont les sanctions prévues pour ces entreprises fautives ou défaillantes ?

A.I.Z. : Ces entreprises sont sanctionnées même si cela n’est pas fait écho dans la presse. Selon la procédure, lorsqu’une entreprise est défaillante, on lui envoie des mises en demeure. La seconde mise en demeure constitue l’arrêt des travaux. On procède à une levée contradictoire des travaux exécutés. Il arrive que l’entreprise se présente devant la commission d’arbitrage et des sanctions sont prises. Un arrêté du ministre des Finances vient interdire l’entrepreneur de soumissionner à un marché pendant un certain délai. Dans le pire des cas il lui est retiré son agrément. Les sanctions sont publiées dans la revue des marchés publics.

S. Que conseillez-vous aux usagers qui empruntent les voies bitumées et les pistes rurales en ces moments de forte pluviométrie ?

A.I.Z. : Aux usagers, il est recommandé la plus grande prudence. Lorsqu’il y a submersion, il faut être prudent. Dès lors que la visibilité est réduite, l’on doit s’arrêter selon le code de la route. Nous tenons à rassurer tout le monde que jusqu’à preuve du contraire, aucun pont n’a cédé. Il y a des difficultés au niveau d’accès de certains ouvrages. Mais lorsque l’administration est saisie, elle prend des dispositions pour les rétablir. Le pont qui a des problèmes est celui de Tintilou (axe Ouga-Fada) où deux (2) camions ont brûlé après une collusion. L’ouvrage sera repris dès que l’eau va totalement se retirer. Les usagers peuvent être tranquilles. Les routes burkinabè sont sûres. Nous souhaitons une collaboration des usagers pour saisir l’administration en charge des routes dès qu’ils constatent un problème sur un axe routier du pays.

Interview réalisée parJolivet Emmaüs (joliv_et@yahoo.fr)
Romaric DOULKOM (romarikom@yahoo.fr)

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 17 septembre 2007 à 16:44 En réponse à : > Alfred Idrissa Zampou, directeur général des routes : “Aucun pont du Burkina Faso ne présente un danger”

    Monsieur Le Directeur,

    Vous vous êtes battu comme vous pouvez dans cette interview. Je vous en félicite pour la sincérité de vos propos.
    Cependant, les termes laissent à penser que notre infrastructure routière nationale laisse à désirer.
    Vous ne pouvez pas comparairer avec les réseaux routiers de la Côte d’Ivoire par exemple où il y a l’autoroute qui va jusqu’à Abidjan. Tout ceci pour indiquer que le problème n’est pas à votre niveau mais au plus haut niveau où l’Etat doit avoir une véritble politique routière d’envergure nationale. Si bala, Ouaga

  • Le 17 septembre 2007 à 19:51, par rayim En réponse à : > Alfred Idrissa Zampou, directeur général des routes : “Aucun pont du Burkina Faso ne présente un danger”

    AUCUN POND AU BURKINA NE PRESENTE UN DANGER
    mr cette phrase n’a de la valeur que dans votre ministere là ou a la limite tout est permi.
    de quel droit vous vous adresser au publique sur ce ton ?
    ne pas avoir les moyens pour les reffaires est possible ; mais dire qu’ils ne presente aucun danger est faut.
    quel est l’age du pond nazinon ; celui de douroula dans le mouhoun etc......
    meme si vous etes un super ministere apres tout ce que nous savons de vos oeuvres nefaste ; respectez nous un peu.............

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