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Amity Meria, artiste musicienne : “Je n’ai pas divorcé !”

Publié le samedi 15 septembre 2007 à 08h13min

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Amity Meria

Elle avait marqué une “pause” dans l’écurie musicale du Faso, après le succès de son dernier album “Maya” en 2004, Kunde d’or, la même année. Et bien, Amity Meria, signe son grand retour avec “Akodi”, qui veut dire en langue bambara “on dit quoi ?”. Avec Akodi, dont la sortie est prévue pour le 22 septembre prochain, Amity a désormais six albums au compteur.

Dans l’entretien accordé à Sidwaya, Amity lève un coin de voile sur la rumeur d’un probable divorce, parle du nouvel album dédié à la jeunesse et de la musique burkinabè.

Sidwaya (S) : Amity Meria peut-elle présenter son nouveau “bébé musical” intitulé “Akodi” ?

Amity Meria (A.M.) : Je voudrais remercier Sidwaya pour tout ce que vous faites pour l’artiste que je suis et pour promouvoir la musique burkinabè et africaine. Akodi signifie en langue bambara “vous dites quoi ?” ou “on dit quoi” . ou encore “tu dis quoi ?”. C’est un album de dix titres qui aborde des thèmes variés et divers tels l’amour, le pardon, le respect des parents, la protection de l’environnement. “Akodi” dénonce également des maux comme la violence, l’injustice, les discriminations, les exclusions de toutes sortes et l’enrichissement illicite. “Akodi” comporte dix (10) titres qui sont : “Koumafo” (la parole dite), “Siko” ou le rêve, “Bimogo” ou l’homme d’aujourd’hui, “Bilaï” qui est une chanson d’amour magnifiant la danse du goumbé, “Akodi” glorifie les jeunes respectueux de leurs parents, “Djeli” évoque le problème des castes en Afrique. Les quatres derniers titres sont : “Na mougnou” (la tolérance), “Teria” (l’amitié), “Gnoumakè” (le bienfait) et “Yaafa” le pardon.

S : Est-ce qu’on peut dire que Amity Meria fait de la philosophie dans ces chansons ? D’où est-ce qu’elle tire son inspiration ?

A.M. : De la vie de tous les jours, parce que je vis dans une société dans laquelle je suis profondément enracinée. Je partage beaucoup de valeur de cette société, en même temps que je suis consciente des réalités du monde actuel qui imposent une ouverture d’esprit permanente. D’où, la nécessité pour moi de concilier au quotidien les acquis qui sont les miens et ce qui me reste à découvrir.

S : C’est quoi ce reste ?

A.M. : Non, on ne finit jamais d’apprendre. Si je dis “à découvrir”, c’est parce que tous les jours on découvre du monde, on voit de nouvelles choses. En se réfèrant à la science, les données évoluent très rapidement, idem en musique. Donc on ne doit jamais être enfermé dans sa société, il faut s’ouvrir au monde. C’est en ce sens que je dis qu’on découvre de nouvelles choses.

S : Le dernier titre de Akodi s’intitule “Yafa”, c’est-à-dire pardon. Est-ce que Amity cherche à se faire pardonner de quelque chose ou de quelqu’un ?

A.M. : Effectivement, je pardonne tout simplement. De même, je veux qu’on me pardonne tout car la vie est passagère. Vous savez, dès qu’on pose des actes, on est amené à blesser des gens, même sans le vouloir. Dans nos sociétés, le pardon est une valeur fondamentale.

S : Après Maya en 2004 qui a été un véritable succès, Amity a, semble-t-il, disparu de la scène musicale. Est-ce le poids du mariage ?

A.M. : Loin de là. Non, je peux vous rassurer que mon mariage n’a rien à voir avec ce silence. Je sais apparaître au moment opportun. Par contre, dès que je n’ai vraiment rien à dire, je préfère m’éclipser. Je suis de nature discrète pour ne pas dire “très”. En dehors de mes passions, de mes activités et de la musique, je dois vivre ma vie. (Rires).

S : Comment l’artiste concilie musique et vie de couple, épouse, mère et surtout... affaires ?

A.M. : Tout se passe bien. Mon mari vit aux Etats-Unis et moi ici. C’est une décision commune et consensuelle. Mais, on se retrouve de temps en temps.

S : Mais ne croyez-vous pas que l’amour à distance est difficile, peut même ouvrir la porte à la tentation de voir ailleurs ?

A.M. : Non ! Attendez que je vous dise quelque chose. Rien ne sert de dormir tous les jours ensemble, de se réveiller les yeux dans les yeux alors que vous n’avez pas à manger. Il travaille et a beaucoup à faire, moi aussi. Dans notre couple, nous avons décidé de privilégier le travail car on ne saurait vivre d’amour et d’eau fraîche.

S : Serait-ce alors une union de raison ?

A.M. : Pas du tout ! Ce n’est pas un mariage de raison. C’est un mariage d’amour avant tout mais nous sommes des personnes conscientes qui avons décidé de privilégier le travail. Je peux par exemple, passer 2 à 3 mois sans le voir et je trouve que dans ces conditions, les retrouvailles sont plus intéressantes, plus chaleureuses et, de nos jours, avec le développement technologique, on se voit, on se parle tous les jours mais seulement on ne se touche pas.

S : La rumeur fait état, semble-t-il, d’un probable divorce dans votre couple. Qu’en est-il exactement ?

A.M. : Vous m’informez, je suis même surprise (grands rires), ce n’est pas vrai, notre couple se porte bien. Et au-delà du couple, les deux familles entretiennent de bons rapports parce qu’en Afrique, quoi qu’on dise, dans un mariage, ce sont deux familles qui s’engagent. Pour notre cas, jusqu’à preuve du contraire, tout va bien entre nous et je ne souhaite même pas imaginer un instant le contraire. (Rires).

S : Une certaine opinion pense que Amity Meria est trop timide sur scène même dans sa vie privée. Cette timidité est-elle une force pour l’artiste ou, a contrario, déteint-elle sa carrière musicale ?

A.M. : En fait, je vois les choses autrement. Le public n’a pas besoin, en réalité, de l’humeur de Amity Meria ou de ce que je suis. Je travaille énormément à coller dans la peau des chansons ; cela devrait toucher les mélomanes. Timide ? Je ne suis pas timide mais plutôt réservée.
Ce n’est pas parce qu’à un moment, des gens exhibent des billets alors que leur réalité sociale n’en est pas que je ferais ainsi. Mais je trouve que c’est très bien parce que ces gens se défoulent ainsi. C’est une manière de trouver l’équilibre intérieur en eux Malheureusement, ce comportement ne correspond pas à mon style de vie, à mes valeurs morales et sociales.

S : Mais, on dit que Amity fuit les médias qu’elle n’est pas très médiatisée... ?

A.M. : Ah bon ! Fuir les médias pourquoi ? Parfois, je préfère me taire que de dire des choses insensées. Mais ça ne veut pas dire que je suis timide. Ça n’a aucun rapport.

S : Ces derniers temps ont été marqués par une sortie massive d’albums portant la griffe de femmes. Comment Amity Meria a accueilli ces nouvelles “stars” de la musique burkinabè ? Qu’en est-il de la qualité de leurs œuvres ?

A.M. : Il est difficile de dire en musique qu’il n’y a pas la qualité. La présence en masse de femmes dans l’univers musical est une bonne chose d’autant plus qu’elles peuvent s’exprimer, montrer de quoi elles sont capables. Mais ce départ, ainsi amorcé, ne doit pas s’arrêter en un album. En musique, il faut être fort mentalement, financièrement pour affronter les obstacles inhérents à toute profession. Dès qu’un artiste met un nouvel album sur le marché discographique, le public se rue dessus. Il devient comme leur coqueluche. Ce qui peut amener l’artiste à croire que tout est rose. Erreur, le plus dur ne fait que commencer, il faut assurer, persévérer pour maintenir la flamme toujours haute.

S : Entretenez-vous des rapports francs et amicaux avec cette nouvelle génération d’artistes féminins ?

A.M : Oui, je dirai. Dans le cœur, je suis avec elles, je les soutiens. J’ai l ‘occasion ou l’honneur de rencontrer certaines d’elles.
Nous avons parlé de musique, de la condition de la femme dans la société et de beaucoup d’autres choses. Mais, il y a beaucoup que je n’ai pas eu la chance de rencontrer parce que ces derniers temps, j’avoue, j’ai un peu bougé. Je pense que la sortie de cet album va me rapprocher davantage de cette nouvelle génération.
Comme vous pourrez le constater, je dédie cet album à la jeunesse. La musique est un cycle et il faut souvent regarder à l’arrière afin de trouver une harmonie avec son temps. Je ne sais si vous avez déjà le clip de Bilaï ?

Vous pourrez remarquer que je suis entourée de jeunes et de musiciens. Je rêvais depuis longtemps de faire un clip de ce genre où les jeunes seraient en avant. Quand on avance en âge, on se rend compte que c’est sur eux qu’il faut compter. Et voilà, nous avons vraiment intérêt à nous approcher d’eux, à reconnaître leur valeur et à être à leur côté au moment où ils ont besoin de nous. C’est ce qui m’a d’ailleurs poussée à créer cette maison de production Casaïs Productions qui a dupliqué près de 40 oeuvres musicales d’ici et d’ailleurs. Je l’ai fait dans le but premier de soutenir les jeunes. Mais, il faut dire que j’investis dans d’autres domaines également.

S : Pensez-vous que la musique burkinabè est maintenant assez mature, que les artistes ont assez de talents pour aller à la conquête du marché mondial ?

A.M : Pour être franche, la musique a atteint une vitesse de croisière jamais égalée. Elle est devenue beaucoup plus technique. Le talent en tant que tel est en train de régresser du fait de la technologie. Parlant de talent, je pense que nous l’avons au Burkina. Mais la question qui se pose est de savoir si la taille de nos studios permet à notre son de concurrencer d’autres sons ? Je pense que oui quand même. Avec les logiciels, on n’a plus besoin de grandes choses aujourd’hui pour faire de la musique. Quand vous dites d’être suffisamment mature pour conquérir le marché extérieur, je dirai tout simplement d’avoir suffisamment de cadres d’expression pour atteindre le public extérieur. Nous sommes aujourd’hui à la recherche d’un cadre approprié. Parce qu’en musique, de grands circuits se sont créés. Que ce soit sur le plan de la médiatisation, des maisons de disques, des circuits se sont créés. Je pense que notre problème aujourd’hui est de pouvoir intégrer ces circuits de distribution internationaux. C’est ce qui nous manque sinon nous avons tout.

S : Mais comment expliquez-vous que les organisateurs de manifestations burkinabè préfèrent recourir le plus souvent à des artistes étrangers ?

A. M : Je crois que la musique n’a pas de frontière. Et le fait que Meiwey, Werrason et autres viennent au Burkina ne me gène pas, parce que moi aussi, je vais en Côte d’Ivoire, au Mali, en France, aux U.S.A et partout pour chanter.
Donc, je ne peux pas dire de ne pas inviter des artistes d’autres pays.

Et d’ailleurs, si nous ne les invitions pas, on ne nous inviterait pas aussi dans les autres pays. La musique est un brassage, mais seulement il faut des repères.
Parlant de repères, je ne fais pas allusion à des gens sur le plan culturel ou des personnalités auxquelles on peut se référer. Je parle en fait de têtes d’affiche.
Alors comment les créer quand on veut partir du contexte burkinabè ? Au départ, ça demande beaucoup de sacrifices.
Et c’est ce que nous n’avons pas eu. Il faut que des structures, pas forcément privées, s’occupent réellement du domaine de la musique sinon les artistes seront des orphelins et chacun va se battre comme il peut.

S : Quels sacrifices ?

A. M : Là, il s’agit de gros sacrifices. Ce serait osé de demander à nos structures étatiques de s’occuper particulièrement de la musique parce qu’elles vous diront qu’il existe d’autres priorités. Ils auront peut- être raison. Mais je trouve qu’il faut créer des têtes d’affiche.
Et le faire demande beaucoup d’argent, ça demande des signatures sur les albums. Parfois je vais enregistrer ailleurs parce que je sais que la signature de telle ou telle personne m’ouvrira une porte que je vise.

Je ne le fais pas parce qu’au Burkina, il n’y a pas de musiciens plus talentueux, plus disposés ou plus dévoués à ma cause. Mais seulement, je suis obligée de le faire.
C’est ce qu’on peut appeler l’injustice de l’art. Dès qu’on ira quelque part, on va nous demander si nous sommes connus. Et pour être connu, il faut que quelqu’un de connu signe sur votre album pour prouver que votre produit est bien. C’est ainsi que des grands vont s’intéresser à ce que vous faites. Et pour ces signatures, il faut beaucoup d’argent, beaucoup de sacrifices.

S. : Et c’est ce que nos artistes n’ont pas ?

A. M. : Non, c’est le pas que nos autorités, jusque-là, n’ont pas eu le courage de franchir. Et tant que ce pas ne sera pas franchi, ce sera toujours difficile malgré les talents, la quantité et la qualité de la production.

S. : Il semble que certains artistes évitent de faire des concerts à la Maison du peuple parce qu’ils n’arrivent pas à la remplir. Alors qu’on sait qu’elle est comme leur baromètre. Qu’est-ce qui peut expliquer ce fait ?

A. M. : Quand je parle de têtes d’affiche, il y a tout le phénomène qui suit après.
Quand ils verront que les artistes choisis sont propulsés jusqu’à un certain niveau, c’est là que naîtra en eux, le rêve.
Ce qui va susciter l’envie de les voir.
Sinon nous sommes ensemble, nous buvons le thé, nos Fanta, nos Coca ensemble. En ce moment, nous sommes tous pareils.
Donc, je ne vois pas pourquoi quelqu’un va vouloir aller regarder cet artiste-là en concert à la Maison du peuple puisqu’il a accès à lui partout.
Donc, il faut créer un mythe autour de ces personnes qui sont propulsées.

S. : Cela fait près de 12 ans que Amity est dans la musique. N’est-il pas temps de faire une halte pour regarder dans le rétroviseur pour un nouveau départ ?

A. M. : Sincèrement, je n’y avais pas du tout pensé. Mais, je comptais organiser une rencontre avec la presse pour faire le point de tout ce que j’ai fait, et solliciter une fois encore son appui pour la suite.

S. : Qu’est-ce l’artiste retient de sa carrière musicale ? Si le choix était à faire, le ferez-vous à nouveau ?

A. M. : Absolument, je ne regrette pas ce choix. Parce que j’ai appris beaucoup de choses dans la musique. Ce que peut-être la vie dans un bureau ou dans un autre endroit ne m’aurait pas donné.
Ce métier m’a permis de voyager, d’aller dans des pays dont je n’avais pas rêvé voir un jour, de rencontrer des personnes, de découvrir d’autres cultures.
J’ai pu déceler mes limites. Et dans tout cela, ça me donne de la force pour aller de l’avant, faire plus que ce que je fais. Donc, je suis satisfaite et ne regrette pas non plus d’avoir choisi de faire la musique.

S. : Quels sont vos rapports avec les autres musiciennes de votre génération comme Sami Rama, Idak Bassavé et autres ?

A. M. : Sami Rama et Idak ont commencé la musique avant moi. Donc, j’ai beaucoup de respect et d’admiration pour elles.

S. : Et avec la vieille génération, notamment Georges Ouédraogo, Abdoulaye Cissé ?

A. M. : J’ai de très bons rapports avec mes tontons. Et très souvent, je bénéficie de leurs conseils. Je suis particulièrement proche de Georges Ouédraogo qui m’a adoptée depuis mes débuts et qui a toujours été là quand il faut. Il a été l’un des artistes à dire à mes débuts : “Cette petite, je lui donne tout. Elle est mon enfant”. Ce jour, j’ai été profondément touchée. Il y a également un monsieur, Désiré Ouédraogo, qui a toujours été présent dès que j’ai besoin de lui. Je pense également à feu Tidiane Coulibaly, paix à son âme, qui était presque mon père.

S. : Certaines personnes pensent que cette vieille génération faisait de la vraie musique alors que la génération actuelle recherche plutôt l’argent. Qu’est-ce que Amity dit de cela ?

A. M. : Je n’ai pas d’avis à donner mais ça dépend de comment on aime la musique. Personnellement, j’aime la musique naturelle. J’apprécie beaucoup la façon dont la vieille génération faisait la musique par rapport à ce genre de musique artificiel avec tous ces logiciels, toutes ces séquentielles que nous utilisons aujourd’hui qui font que sans talent, on devient artiste. C’est donc une question de choix et de sensibilité.
Moi, je suis pour la musique acoustique, pour ce qui est live, donc je trouve que nos aînés faisaient de la vraie musique. Et ce point de vue n’engage que moi.

S. : Amity a-t-elle une dernière confidence à faire, un dernier mot ?

A. M. : Je peux dire qu’en musique, il n’y a jamais d’acquis. La sortie de cet album que je suis venue vous présenter a été très difficile pour moi, parce que “Maya” (titre du précédent album) a été beaucoup vendu mais on a toujours beaucoup d’argent dehors. C’est ce qui a rendu difficile la suite mais Dieu merci, la situation s’est débloquée.

Entretien réalisé par Saturnin Nadoun COULIBALY
Jacques Théodore BALIMA (Stagiaire)

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 15 septembre 2007 à 12:13 En réponse à : > Amity Meria, artiste musicienne : “Je n’ai pas divorcé !”

    Je respecte cette dame car elle a su garder et préserver sa dignité de femme dans un milieu qui n’est pas du tout facile, COURAGE POUR LA SUITE

    • Le 15 septembre 2007 à 15:03 En réponse à : > Amity Meria, artiste musicienne : “Je n’ai pas divorcé !”

      Felicitation a Amity Meria. J’aime son naturel, le respect qu’elle a pour ta personne, son humilite et surtout son intelligence. je vis aux USA et dans ma voiture je suis obligee d’avoir sa cassette parce que mes filles aiment chanter avec elle. Bon vent a elle et que le seigneur l’accompagne.

      • Le 15 septembre 2007 à 23:25, par TD En réponse à : > Amity Meria, artiste musicienne : “Je n’ai pas divorcé !”

        c est avec beaucoup de plaisir que j ai lu cet article, j ai une grande fierte pour Amity, c est une femme tres rangee, respectueuse et respectable.Une vraie produit de l education ``DJELI``.Je la connais depuis mon enfance car nous avons grandi ensemble dans le meme quartier a Nieneta a Bobo, et on allait a l ecole ensemble.Depuis ce temps ell chantait et on l ecoutait avec plaisir.Maintenant, meme si on se voit j en suis sure qu ell ne va pas me reconnaitre, car j ai quitte le Faso natal depuis et vie au USA et j ai assez change quand meme.Ok bon vent a toi ma soeur, gardes bien ton foyer n ecoute pas les gens,et les ``on dits``.take care.

  • Le 15 septembre 2007 à 18:08, par Frankys En réponse à : > Amity Meria, artiste musicienne : “Je n’ai pas divorcé !”

    Je suis tres fier de cette Dame musisienne qui defend la musique Burkinabe de facon digne et honorable.Elle n’a qu’a bien tenir son foyer et ne le casser sous aucun pretexte afin de defier les mechantes langues qui vehiculent que musique ne rime pas avec foyer stable. Du courage a elle .

  • Le 17 septembre 2007 à 20:37, par us En réponse à : > Amity Meria, artiste musicienne : “Je n’ai pas divorcé !”

    Bravo a toi la soeur,ta vraiment touche du doight ce qui manque a no artistes pour etre des tetes dafich japrecie cela et invite tous les acteurs a ce plancher sur le sujet sinon les otres ki viennent chante che ns sont pas mie c selema kon partag pa ler kotidien voila pkoi pr ns ils sont stars...a no artist un p respect pour vs dabor pr lart et enfin pr le public...bone chanc a toi la soeur...je suis ale a bbking a new york pour te voir mais tu ny etais e javou q le public na pa apprecie pcq les artist annonce netait pa o rdvs...bone chanc a lalbum e srtou ouvre loeil e le bon pr sa distribution.

  • Le 18 septembre 2007 à 05:26 En réponse à : > Amity Meria, artiste musicienne : “Je n’ai pas divorcé !”

    Chère amie, chère grand soeur, je suis content de savoir que tout va bien ; S’il te plait, garde ton foyer dur dur. Garde ton mariage bien bien. Fais nous rêver et que jamais le moindre petit problème ne le trouble. La vie d’artiste n’est pas facile mais avec toi, tout devient possible. Que Dieu te protège qu’il protège ton foyer. Qu’il te couvre d’honneur et de bénédiction. Je sais que tu peux le faire, j’attends encore une chanson de toi et je sais qu’elle viendra. UNE CHANSON QUI DONNERA des FRISSONS, une chanson qui fera marché les cheveux comme on le dit chez nous, une chanson qui donnera la chair de poule aux honnêteS et aux sensibleS. C’est la destiné des grandes CANTATRICES ; S’il te plait, une autre chanson comme Djengéda.

  • Le 15 janvier 2009 à 17:08, par Siaka COULIBALY En réponse à : Amity Meria, artiste musicienne : “Je n’ai pas divorcé !”

    Je suis un fan de Amity, est ce que quelqu’un ou Amity elle meme peut me communiquer son numero de portable.
    je vous serai reconnaissant
    merci
    Siaka COULIBALY Mali

  • Le 10 novembre 2009 à 18:35, par stephen18 En réponse à : Amity Meria, artiste musicienne : “Je n’ai pas divorcé !”

    salut. tous mes encouragements à cette grande dame. je la respecte beaucoup tant sur le plan musical que social. si nos soeurs pouvaient voir un peu ma manière de s’habiller, on n’allait pas toujours voir les nombrils dehors. bon vent à toi grand-soeur

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