Les membres consulaires ont réélu à l’unanimité et par une acclamation très appuyée leur président sortant
A la tête de la Chambre de Commerce depuis 1995, EI Hadj Kanazoé n’a pas eu besoin d’être candidat à sa propre succession pour se voir reconduit pour un mandat de cinq ans.

Les quatre-vingt-quatre (84) membres consulaires installés le dimanche 26 août dernier par le ministre de Commerce, de la Promotion de l’Entreprise et de l’Artisanat en présence de quatre (04) autres membres du gouvernement ont surpris l’assistance par le mode de renouvellement de leur
confiance au président Kanazoé. En effet, à la question de savoir s’il y avait un candidat à la présidence de la CCI-BF, il a été observé un silence pesant dans la salle.

Devant ce silence, El Hadj Barro Djanguinaba a proposé la candidature de El Hadj Oumarou Kanazoé, El Hadj Barro Djanguinaba, doyen d’âge des membres élus, désigné président de séance conformément aux textes en vigueur, a ensuite demandé d’autres propositions de candidatures. Là, coup de tonnerre Des mains s’élevèrent pour donner lecture des pétitions signées par des membres consulaires ressortissants des différentes sections territoriales plébiscitant El Hadj Oumarou Kanazoé.
Au total, quatre-vingt-deux (82) signatures sur l’ensemble des élus !

Ce raz de marée du président Kanazoé n’est du reste pas une surprise dans le landerneau économique de notre pays. En effet, sa reconduction était pronostiquée par tous les observateurs. On n’avait pas besoin d’un sondage pour se rendre compte, au regard de sa personnalité et du travail qu’il a abattu à la tête de l’institution qu’il serait réélu.

Les nouveaux membres consulaires lui ont donc renouvelé leur confiance. Pouvait-il en être autrement ? Lui qui était assuré d’une large assise populaire et d’une notoriété dans l’opinion publique.
Ses atouts le mettaient en pôle position pour mobiliser les représentants des opérateurs économiques, tous secteurs d’activités confondus (industrie, commerce et services).

Nous retiendrons que le président de la CCI-BF a déclaré qu’il acceptait cette lourde charge, car il aime son pays pour la paix duquel il ne compte pas ses efforts ni son temps.

Dans son discours d’investiture, il adressé un bilan riche en réalisations du mandat écoulé et esquissé un programme pour le quinquennat à venir qui s’articule autour de plusieurs axes dont la valorisation du capital humain par la formation, l’élargissement des opportunités de création de richesses, la construction de nouvelles infrastructures économiques et de soutien à la productivité, et la poursuite de l’œuvre engagée.

Ce plébiscite du président Kanazoé le 26 août par le monde des affaires constitue un véritable baromètre de son action à la tête de l’institution et de sa popularité depuis quarante-cinq (45) ans dont il en est membre.
C’est donc là un nouveau contrat de confiance entre lui, les membres consulaires et l’ensemble des opérateurs économiques qui vient de se sceller. Souhaitons que fort de la paix sociale, de la stabilité et de la concertation permanente Etat/secteur privé, sous la conduite du vieux sage, le secteur privé burkinabé soit réellement le moteur du développement.

A.O

Sidwaya