A côté d’eux, il y a les faucons tels Donald Rumsfeld, Paul Wolfowitz, poussés, eux, à la sortie. Dans la folle expédition conduite par le pistolero américain, Alberto Gonzales, ministre de la Justice américain, a lui aussi préféré se trouver une bouée de sauvetage en rendant, de mauvais gré certes, sa démission à George Bush. Les rats sont ainsi en train de quitter le navire, et à juste raison. Ils ne sont pas à plaindre. Bien au contraire. Ils ont fait le bon choix.

Car, face à un capitaine aussi têtu, il faut au plus vite, se trouver les moyens de ne pas se retrouver du jour au lendemain au fond des abîmes. De fait, on s’achemine vers le crépuscule d’un pouvoir visiblement aux abois. De plus en plus isolé sur la scène politique, Bush fils, à force de mensonges, d’arrogance, de morgue et d’effronterie, est bien parti pour... sortir par la petite porte. On s’étonne d’ailleurs qu’il n’ait pas jusque-là été frappé par l’impeachment après son grand mensonge d’Etat.

Assurément, il est grand temps que Bush revoie sa copie afin de renouer avec le grand et lucide peuple américain qui s’est clairement désolidarisé de sa logique belliciste. C’est seulement de cette façon qu’il rendra service au parti républicain qu’il prépare, dans sa chaotique politique actuelle, à une défaite quasi certaine. A un an et demi de la fin de son mandat, le Yankee devrait penser à l’image qu’il laissera à la postérité.

Cheick Beldh’or SIGUE

Le Pays